Accompagnée des représentants de l’Association du Barreau Américain (ABA ROLI), Alain Kisombwe, Chantal Yelu Mulop, la Coordonnatrice du service spécialisé du chef de l’État, en charge de la jeunesse, de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la traite des personnes, a présenté le projet «Action pour réduire et répondre à l’exploitation et à la traite» (ARRETE) à la ministre de la Jeunesse et Éveil patriotique, Noëlla Ayeganagato Kwakwipon. Financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), ce projet, en effet, a pour objectif principal de renforcer la lutte contre la traite des personnes dans le pays. Aussi, «ARRETE» se veut une réponse efficace à ce fléau qui gangrène la société congolaise.
Au cours de la réunion, ils ont passé en revue tous les enjeux liés à la traite et des mesures à mettre en place pour apporter des solutions idoines face à cette problématique qui tient à haleine la RDC.
Ces personnalités ont insisté sur la nécessité d’une approche collaborative pour garantir le succès à ce projet et lutter efficacement contre l’exploitation.
À l’issue de ces échanges, Chantal Yelu Mulop a renseigné qu’ils ont parlé de la traite des êtres humains où les jeunes sont souvent des victimes mais en même temps des bourreaux de ces crimes.
À l’en croire, en effet, avec la ministre de la Jeunesse, ils sont en train de voir comment travailler ensemble pour finir avec le trafic des êtres humains.
«Nous travaillons sur les 4 P: la Prévention, la Protection des victimes et des témoins, la Poursuite des bourreaux et le Partenariat, ensuite nous avons présenté le projet ARRETE qui est en collaboration avec l’USAID et l’Association des Barreaux Américain, avec la ministre de la Jeunesse et Eveil patriotique, c’est beaucoup plus sur le Partenariat, voir comment travailler en collaboration afin de pouvoir aider notre jeunesse en travaillant sur sa promotion et d’en finir avec la traite des êtres humains, au niveau de la jeunesse. Et la ministre va mettre en place un projet qui doit être appuyer dans le projet ARRETE», a déclaré la Coordonnatrice, Chantal Yelu Mulop.
Ce projet ARRETE vise pour un premier temps à outiller toutes les couches de la société congolaise. Il vise quatre piliers ou axes d’intervention dont: la Prévention au sein de la population en général, la Protection des victimes et des témoins de la traite des personnes, la Poursuite des trafiquants d’êtres humains ainsi que le Partenariat entre les acteurs de première.
L’objectif est de découragé et combattre la traite des personnes (TIP), à travers, le renforcement des capacités des autorités nationales à lutter efficacement contre la traite des personnes aux niveaux national et provincial, le partenariat avec les structures locales pour fournir des services holistiques aux victimes et aux communautés et le renforcement des mécanismes de référencement et des systèmes de soutien pour les victimes et les communauté.
Dans le cadre d’appui aux victimes de la traite des personnes, les Etats-Unis, à travers son Agence pour le développement international (USAID) avaient lancé un nouveau projet intitulé «Action pour réduire et répondre à l’exploitation et à la traite (ARRETE)». Ce projet de cinq ans vise à renforcer la coordination entre les institutions clés pour lutter contre la traite des personnes en République démocratique du Congo.
Ce projet sera mis en œuvre par l’Initiative pour l’État de droit de l’Association du Barreau Américain en étroite collaboration avec Heartland Alliance International et de la Dynamique des Femmes Juristes. Il sera opérationnel dans quatre provinces notamment la province de Kinshasa, la province du Nord-Kivu et les deux autres provinces restent à identifier.
Par ce projet, USAID entend mettre l’accent sur la reconnaissance et la réponse aux besoins spécifiques, aux intérêts et aux vulnérabilités des communautés marginalisées en RDC. Il vise également à placer l’égalité des sexes et l’inclusion sociale au centre de son approche.