Dans un message publié ce jeudi sur les réseaux sociaux, l’opposant Claudel Lubaya a dénoncé ce qu’il considère comme le plus grand échec du mandat de Tshisekedi. Selon Lubaya, les discours du président ne sont suivis d’aucun acte concret, aggravant une situation déjà désastreuse.
« En matière de lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics, le président Tshisekedi fait pire que ce qu’il dénonçait hier », a-t-il écrit. Selon lui, le seul progrès enregistré est l’impunité totale confortée par une présidence qui protège les personnes soupçonnées de malversations financières.
Les critiques de Lubaya visent directement l’attitude de Tshisekedi, qu’il accuse de saper les efforts de la justice en intervenant dans des affaires judiciaires en cours. Le président aurait, selon lui, pris le parti de protéger les présumés coupables sous prétexte de ne pas « jeter en pâture des pères de famille sur les réseaux sociaux ». Une position qui, selon Lubaya, trahit la Constitution et ternit l’honorabilité de la fonction présidentielle.
Le soutien affiché par le président à son ancien ministre des Finances, en dépit des accusations de corruption, a définitivement sapé sa crédibilité, affirme l’opposant. Ce comportement, selon Lubaya, a détruit les institutions de lutte contre la corruption, réduites à de simples coquilles vides.
La justice, quant à elle, serait devenue une scène de comédie, où les scandales se multiplient sans que personne ne soit tenu responsable. Des sommes astronomiques, en dollars américains et en francs congolais, continuent d’être détournées sans qu’aucune véritable sanction ne soit appliquée.
Pour Lubaya, l’abandon de la lutte contre la corruption scelle l’échec politique majeur de Tshisekedi et de son parti, l’UDPS. Il conclut en citant un proverbe évocateur : « Qui protège le voleur, se protège lui-même ». Cette déclaration résume la perception actuelle du peuple congolais, selon laquelle le président s’est irrémédiablement compromis dans sa lutte contre les anti-valeurs.
Gilbert NM