La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo a informé le gouvernement des tensions qui s’observent dans plusieurs établissements académiques du pays, principalement dans la ville de Kinshasa.
C’était lors de la réunion hebdomadaire du ministre tenue ce vendredi 23 août 2024.
Selon le compte rendu de ce Conseil des ministres, plusieurs facteurs sont à la base de ces agitations, notamment : les querelles intestines liées aux accusations de mégestion ; le climat malsain qui règne au sein de différents Comités de Gestion ; l’instrumentalisation des étudiants et du personnel par des personnes non autrement identifiées ; et, les revendications syndicales intempestives et la radicalisation des positions du personnel conduisant à des manifestations de protestation.
D’après la même source, dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, la question relative à l’utilisation des fonds provenant des contributions des parents au titre des frais académiques est devenue la source des conflits entre les membres des Comités de Gestion.
Face à cette situation, la ministre de la justice, Marie-Thérèse envisage de procéder à un réaménagement technique dans les organes de gestion ainsi qu’aux réajustements nécessaires au niveau des institutions académiques relatives à la gestion rationnelle des établissements en vue de la sauvegarde des intérêts éducatifs dans un système performant, inclusif et équitable.
Dans la foulée, elle a clos son intervention en rappelant au Conseil, l’urgence de tenir compte des conditions socio-professionnelles des membres du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire.
Bernard MPOYI