En RDC, l’actualité reste vivement dominée par l’ arrestation de l’opposant congolais Seth Kikuni, ainsi que le décès de plus de 100 prisonniers à la prison centrale de Makala.
Face à ces différentes situations, le Parti Politique Leadership et Gouvernance pour le Développement « LGD » n’est pas resté indifférent.
Dans un communiqué de presse publié ce mardi 03 septembre 2024, le LGD, dit avoir appris avec consternation, tour à tour, ce jour, le décès de plusieurs compatriotes détenus à la Prison centrale de Makala et l’arrestation «brutale» de Seth Kikuni dans son bureau de travail pour avoir exercé sa liberté d’expression.
Tout en condamnant ces évènements «malheureux», le parti cher à Matata Ponyo a indiqué que les tueries de la Prison centrale de Makala sont de nature à heurter la sensibilité collective quant au nombre de personnes décédées et au traitement réservé à leurs corps.
«Elles nous rappellent le carnage des paisibles fidèles de la secte Wazalendo dans la ville de Goma au Nord-Kivu, les récents massacres de Kilwa dans la Province du Haut-Katanga ainsi que les dernières tueries dans la cité de Luilu, Ville de Kolwezi dans la Province du Lualaba», a fait remarquer le parti de Matata Ponyo.
À cet effet, le LGD présente ses vives condoléances aux familles éplorées en particulier et à toute la Nation Congolaise en général. Pour ce parti, ces tueries «tragiques» auraient pu être évitées par l’exercice d’une politique d’anticipation à travers une gouvernance de qualité.
Dans ce registre, il demande que les enquêtes indépendantes soient ouvertes afin d’établir les responsabilités et d’appréhender les auteurs des tueries de Kilwa, Luilu et de celles de la Prison centrale de Makala pour qu’ils soient jugés.
S’agissant de l’arrestation de Seth Kikuni, le LGD accuse le régime de Tshisekedi d’instaurer un «régime autoritaire et la culture de la pensée unique comme mode de gestion du pays». Par ailleurs, le LGD exige sa libération «immédiate et sans condition».
Christian Musungayi