C’est Moïse Katumbi lui-même qui livre l’information dimanche à Jeune Afrique. L’ancien gouverneur dénonce un « harcèlement » et dit craindre pour la vie de ces derniers.
«C’est vers 2 heures du matin [ce 11 juin] que des militaires cagoulés et armés jusqu’aux dents, accompagné du directeur de la prison, ont pénétré dans le pavillon 8 de la prison de Makala. Ils se sont mis à fouiller et à intimider mes proches qui y sont détenus», dénonce Moïse Katumbi, sur Jeune Afrique
La « fouille », renseigne le magazine panafricain, a été confirmée par des sources pénitentiaires. « D’après nos informations, outre le pavillon 8, ont également été inspectés les pavillons 1 et 2 où sont détenus notamment des proches du général Faustin Munene« , ajoute-t-il.
L’opposant congolais a porté le vendredi 2 juin plainte contre la RDC devant le Comité des Droits de l’homme de l’ONU. Selon le communiqué diffusé par l’équipe de Moïse Katumbi, il s’agit d’une plainte « suite à l’acharnement continu du pouvoir congolais contre sa personne et ses proches. » L’opposant congolais a été condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation de biens privés, mais depuis dénoncée par l’opposition, ainsi que plusieurs organisations internationales.
Avec Jeune Afrique
3 commentaires
Aujourd’hui,en RDC,il ne faut pas être en prison car la milice gouvernementale congolaise a pris le contrôle de semer la terreur dans les prisons avec pour objectif de créer l’insécurité pour justifier le report des élections prévues en décembre 2017
Tala bango na bango bakoomi kyinana.eye mabeeeeeeee
Ce n’est pas grave Mr Katumbi.La fin de ce régime d’anti valeurs est plus qu’imminente.Sachez que les congolais vous soutiennent comme ils l’ont démontré à Lubumbashi.