Lors de la 14ème réunion du Conseil des ministres, le Président de la République, Félix Tshisekedi a lancé un appel «urgent» pour l’amélioration des conditions d’apprentissage dans les écoles primaires du pays.
Cette déclaration fait suite à sa visite dans deux écoles de Kinshasa le 16 septembre, où il a pu constater de visu les défis auxquels sont confrontés les élèves et les enseignants.
Le Chef de l’État a exprimé sa profonde préoccupation quant à l’état des infrastructures scolaires et des équipements, soulignant que ces conditions inadéquates compromettent l’efficacité de la politique de gratuité de l’enseignement primaire, instaurée en 2019 dans les écoles publiques.
« Bien que la quasi-totalité des écoles aient déjà ouvert leurs portes pour accueillir les élèves, la viabilité de certaines d’entre elles reste un défi à relever, et nous avons le devoir de le relever tous, »a déclaré le Président Tshisekedi, selon les propos rapportés par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Il a ajouté que si la gratuité de l’enseignement a favorisé la scolarisation de nombreux enfants, elle doit néanmoins «être accompagnée de bonnes conditions d’études».
Face à cette situation, le Président a chargé le gouvernement, sous la coordination de la Première ministre, de redoubler d’efforts pour améliorer les conditions dans les établissements scolaires. Une attention particulière a été portée sur le rôle de la ministre de l’Éducation nationale, qui a été chargée de renforcer le contrôle de l’inspection scolaire pour s’assurer que toutes les écoles respectent les normes requises.
Le Chef de l’État a également souligné l’importance de livrer rapidement les infrastructures scolaires en construction dans le cadre du programme de développement local des 145 territoires. Cette initiative vise à offrir aux élèves un environnement d’apprentissage adéquat et à soutenir la politique de gratuité de l’enseignement.
Depuis la mise en place de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, de nombreuses voix se sont élevées pour demander des mesures d’accompagnement. Ces appels ne concernent pas seulement l’amélioration des conditions d’apprentissage pour les élèves, mais aussi l’amélioration des conditions de vie des enseignants.
Ézéchiel TM