A Kinshasa, plusieurs établissements des soins de santé et pharmaceutiques privés fonctionnent sans pour autant détenir tous les documents requis à cet effet. Un constant fait par le ministre provincial de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale Patricien Gongo qui a tapé du poing sur la table et a donné un moratoire d’un mois à tout les détenteurs de ces établissements pour se mettre à l’ordre.
C’est ce qu’on peut lire dans une note circulaire que cette autorité de tutelle a signé le 26 septembre dernier dont une copie est parvenue à POLITICO.CD ce samedi 28 septembre.
Ce document indique que conformément à l’article 14 de la loi n°23/006 du 3 Mars 2023 modifiant et complétant la loi n°18/035 du 13 Décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé Publique en RDC, «nul ne peut ouvrir ou faire fonctionner un Etablissement des Services et Soins de Santé ou Pharmaceutique privé s’il n’a obtenu, dans un délai de quatre-vingt-dix jours, une autorisation du Ministre ayant la Santé Publique dans ses attributions ou de son délégué».
Le même texte dispose qu’aucun Etablissement des Services et Soins de Santé ou Pharmaceutique privé ne peut fonctionner s’il n’est accrédité par l’organisme de régulation et contrôle de la couverture Santé Universelle.
C’est pour ce faire que ce moratoire d’un mois est accordé. Dépasser ce délai, un contrôle rigoureux sera mené dans les Établissements de soins de Santé et pharmaceutiques.
« A cet effet, un moratoire d’un mois, soit du 25 Septembre au 25 Octobre de l’année en cours est accordé aux responsables qui ne sont pas en ordre, de se conformer à la loi. Dépasser ce délai, un contrôle rigoureux se fera sur toute l’étendue de la ville, avec pour mission de vérifier la viabilité des Etablissements des Soins de Santé et Pharmaceutiques», lit-on dans cette note.
F.Joseph