Après la restitution de l’audience du 26 septembre 2024 dans l’affaire opposant la République Démocratique du Congo au Rwanda devant la Cour de Justice des États d’Afrique de l’Est, le gouvernement congolais par l’entremise de vice-ministre de la justice et contentieux international, Samuel Mbemba a émis le vœu de procéder à la restitution de toutes les procédures judiciaires internationales.
D’après la note d’information de ce membre du gouvernement rendue publique ce mardi 01 octobre, affirme la tenue effective de ce procès dont il estime « hautement historique » avant d’annoncer la restitution dans les prochains mois d’une série des audience entreprises dans les instances internationales en suivant les strictions et les directives du chef de l’exécutif national Judith Suminwa.
« Notez que ce procès hautement historique fait parti d’une série de procédure judiciaire internationale initiée par le chef de l’Etat contre la malice de Monsieur Paul Kagame, le Rwanda et leurs complices notamment devant la Cour africaine de Droit de l’homme et de Peuple, devant la Cour de Justice des Etats de l’aide d’Afrique de l’Est et devant la Cour pénale internationale ainsi que devant d’autres intenses dont nous vous parlerons dans les mois qui viennent selon les instructions, des directives de son excellence madame la première ministre Judith Suminwa», a souligné Samuel Mbemba.
L’occasion faisant larron, le vice-ministre de la justice et contentieux international a tenu à faire restitution de la première audience qui, à l’en croire, « le président de la République, Tshisekedi aura été le premier congolais à gagner deux rapports clairs de l’ONU qui attestent la présence militaire du Rwanda en RDC, il est aussi le premier à faire asseoir le Rwanda sur le banc des accusés. Le temps où Kagame opérait avec la complicité des congolais est révolu ».
Aussi, précise-t-il, « les juges de la cour de justice de l’EAC ont eu une attitude d’impartialité et d’équité vis-à-vis de deux parties, ceci est un bon signe pour la suite de la procédure. Les avocats du Rwanda étaient manifestement préparés à bloquer la procédure, leurs ligne principale était notamment le rejet de tous les documents en français notamment la procuration des avocats et les rapports des nations unis qui confirment la présence militaire du Rwanda en RDC».
Les accusations de la RDC sur le Rwanda lors de l’audience du 26 septembre 2024 ont porté sur la présence militaire rwandaise à l’Est de la RDC, ainsi que sur les pillages, viols et massacres perpétrés dans cette région. Les avocats de la RDC, ayant déjà documenté ces faits, ont présenté leurs arguments devant la Cour, tandis que le Rwanda s’en est défendu.
La Cour de justice de l’EAC joue un rôle crucial dans la protection des droits de l’homme et des peuples en Afrique, en complément des fonctions de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Samuel Mbemba a conclu en réaffirmant l’engagement de la RDC dans cette procédure tout en déclarant que « Bientôt toutes ces initiatives vont tomber sur Paul Kagame et le Rwanda qui l’a embarqué dans son entreprise criminelle à l’est de la République démocratique du Congo».
Silas MUNGINDA