Dans cette interview exclusive, Nicolas Kazadi revient sur les épreuves qu’il a traversées en tant que cible d’une campagne de dénigrement. Accusé de détournement dans plusieurs projets, dont ceux des forages et des lampadaires solaires, l’ancien ministre des Finances explique les faits, démonte les allégations et met en lumière ses efforts pour assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion publique.
Les Forages : Une observation, pas une surfacturation
Nicolas Kazadi clarifie que le contrat pour les forages avait été signé avant son entrée en fonction en 2021. Contrairement aux accusations, il n’a pas renégocié les prix mais a demandé une révision sur la base des standards observés dans des projets similaires financés par des institutions comme la Banque Africaine de Développement. « J’ai fait une observation de bonne foi pour maximiser l’impact des fonds publics et augmenter le nombre de forages, » affirme-t-il.
Les Lampadaires : Entre réalisations et manipulations
Dans le projet des lampadaires solaires, Kazadi souligne qu’il n’a joué qu’un rôle de supervision. Les lampadaires, validés par l’IGF, ont été installés à 96 %, malgré des tentatives de sabotage orchestrées par des acteurs cherchant à favoriser un concurrent. « J’ai mis en place des mécanismes rigoureux pour protéger l’argent du contribuable, malgré les blocages en douane et les manipulations, » précise-t-il.
Le Centre Financier et l’Arena : Économies et défis
Kazadi revient également sur les projets emblématiques du Centre Financier et de l’Arena. Il met en avant des économies significatives réalisées grâce à des négociations strictes, notamment pour l’Arena, où le prestataire a préfinancé les travaux jusqu’à 200 millions de dollars en raison du non-paiement par l’État. « Le Centre Financier a été construit à un coût compétitif, démontrant la rigueur et la transparence de la gestion, » explique-t-il.
Une cabale orchestrée pour le discréditer
Kazadi dénonce une campagne médiatique visant à ternir son image, notamment à travers une interdiction de voyage injustifiée et la propagation de fausses informations. « Tout cela faisait partie d’une stratégie pour m’affaiblir politiquement. Mais la justice a finalement rétabli la vérité, » dit-il.
Disculpé et déterminé à servir la RDC
Disculpé par la justice, Nicolas Kazadi affirme que cette épreuve a renforcé son engagement envers la transparence et le développement. Il réitère sa fidélité au Président Félix Tshisekedi et son ambition de continuer à œuvrer pour l’intérêt du peuple congolais. « Mon engagement pour la RDC reste inébranlable. Je suis déterminé à bâtir une gouvernance fondée sur l’intégrité et la justice, » conclut-il.