La première réunion du Comité de pilotage du Fonds national pour la réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (FONAREDD), sous le Gouvernement Suminwa, s’est tenue ce mercredi 27 novembre 2024 à Kinshasa. Présidée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, cette séance de travail a marqué un tournant décisif dans la stratégie nationale de valorisation des ressources forestières.
Placée sous le thème «Forêt de la RDC, poumon du monde : mobiliser et agir pour un développement durable», la réunion a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, dont le Ministre d’État à l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, et le Ministre des Ressources hydrauliques et de l’Énergie, Teddy Lwamba. Les partenaires internationaux, notamment le CAFI et Sida Suède, étaient également représentés.
Le bilan présenté lors de cette session a mis en lumière les avancées significatives du FONAREDD dans plusieurs secteurs clés : agriculture, gestion des terres, énergie et santé. Ces progrès ont eu un impact tangible sur les conditions de vie des populations locales, notamment en matière de planning familial.
Point central de cette réunion, le Ministre des Finances a dévoilé un ambitieux plan de mobilisation des ressources domestiques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle économie du climat et vise à optimiser le fonctionnement du FONAREDD. Un objectif majeur a été fixé : achever la restructuration du fonds d’ici fin 2025, avec notamment la relance du processus de recrutement pour son Secrétariat exécutif national dès début 2025.
Cette restructuration s’aligne derrière la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui entend faire de la RDC, deuxième poumon forestier mondial, un acteur majeur de la transition écologique. L’ambition est claire : transformer le capital forestier du pays en ressources financières concrètes pour soutenir le développement national.
Le FONAREDD, instrument clé de la stratégie nationale REDD+, joue un rôle important dans la mobilisation et la gestion transparente des financements climatiques. Sa structure tripartite, comprenant le Comité de pilotage, le Comité de revue des programmes et le Secrétariat exécutif, garantit une gouvernance efficace des ressources.