Le député Jean-Claude Mvuemba critique la saisine de la Cour constitutionnelle par des députés de la Majorité Présidentielle. Pour le Président national du MPCR, c’est à Etienne Tshisekedi de conduire le pays aux élections en cas de dépassement du délai constitutionnel. Il l’a dit à POLITICO.CD
« Le pouvoir de Kabila cherche tous les stratagèmes pour se maintenir au pouvoir. Demander l’interprétation par la Cour constitutionnelle n’est qu’une violation de la constitution. Cette Cour constitutionnelle est là pour les Congolais ou pour Kabila? On ne veut pas qu’il y ait de règlements des comptes après la passation de pouvoir. Le 20 décembre, tout le monde le sait, Kabila sera parti. Et c’est Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui doit assurer l’intérim car le sénat en place est inexistant au regard de la loi. C’est donc Etienne Tshisekedi qui doit conduire le pays aux élections si on ne parvient pas à organiser les élections dans le délai. A chaque crise politique il faut une solution politique. N’oubliez pas que Tshisekedi a été élu en 2011, pourquoi alors lui éviter l’intérim? »
6 commentaires
Cela peut etre une bonne chose, mais les congolais peuvent craindre qu’il ne leur reclame plus son mandat de cinq ans qui lui a ete extorque en 2011 avant d’organiser les elections!
Mes frères et soeur la constitution de notre pays doit être respecté ne laisse jamais Kabila manipule le pays comme son parcelle no plus on n’ane à ce mare
CETTE HYPOTHESE CIRCULE TROP
C’est une grande erreur sur d’autres erreurs, une anarchie totale et non-respect de la constitution dont vous prétendez honorer. A la fin du premier mandat, Kabila avait le droit au renouvellement de son mandat donc il pouvait reste à la tête du pays jusqu’à l’investiture du nouveau président. Cependant, à la fin de son deuxième mandat la constitution ne lui donne plus ce droit de rester ni de loin ni de proche car il n’est plus concerne par renouvellement ou la succession. Alors, il faut selon la constitution l’alternance par les élections qui ouvre la brèche à tous les candidats, sauf par J Kabila. Voilà pourquoi, l’absence des élections crée maintenant une vacance au poste du président. Ainsi, la constitution concède au président du sénat la direction transitoire du pays ! Par conséquent et en dehors de ça, c’est un sabotage de la constitution à travers les arrangements et les manœuvres politiques et politiciennes qui n’ont aucun avantage au profit du peuple…
Mauvaise analyse, l’ après 19 Décembre n’est pas constitutionnellement défini comme une vacance. Elle est plutôt un empêchement par une cause naturelle telle la mort la maladie à un président qui a encore pleinement son mandat. Càd si Kabila mourrait ou était incapacité par une maladie ou une autre raison le 19/12/2016, encore qu’il ne soit pas déjà tombé en anticonstitutionnalité pr n’avoir pas fourni les moyens d’organiser les élections en Septembre, c’est en ce moment là seulement que Kengo serait président. Mais si au 19/12/2016 à Minuit une tierce de seconde nous ne sommes plus constitutionnellement parlant en situation de vacance de pouvoir. C’est une situation hors ou aconstitutionnelle et qui ns introduit de fait en chaos politique resolvable uniquement par un dialogue politique.
AJOUT D’UNE OMISSION
Mais si au 19/12/2016 à Minuit une tierce de seconde il n’y a pas eu élection, nous ne serons plus constitutionnellement parlant en situation de vacance de pouvoir. Ce sera une situation hors constitution autrement dite aconstitutionnelle et qui ns introduira de fait en chaos politique ou en une transition politique resolvable uniquement par un dialogue politique.