Invité de RFI ce matin, Edem Kodjo, facilitateur du dialogue national inclusif, a déclaré notamment qu’il n’avait pas de garantie sur le respect du délai constitutionnel.
« Le facilitateur que je suis a pour mission de faire en sorte que les protagonistes de l’espace politique congolais se retrouvent pour régler toutes les questions relatives au processus électoral. Ma mission n’est pas d’aller chercher des garanties quelconques de qui que ce soit. […] Si la question du respect du calendrier électoral par la majorité se pose, on va la régler, je n’ai pas besoin de poser de préalable. On ne peut pas me demander quelque chose qui dépasse le rôle qui est le mien. […] Je n’ai pas de garantie sur ce point (Ndlr : le respect du délai constitutionnel). (…) Je suis ici pour régler un problème particulier. Vous me parlez trop des problèmes congolo-congolais, de la CENI, des choses qui concernent les députés, etc. Moi, on m’a demandé de faire le travail qui est lié au processus électoral. Si nous avançons dans ce problème c’est une bonne chose. Si nous n’avançons pas »
Complice de Joseph Kabila ?
« Pourquoi deviendrais-je complice de Kabila ? Ce n’est pas mon problème. Je suis un homme d’expérience à qui on a fait appel pour venir régler un problème. C’est parce qu’on s’est mis dans la tête un certain nombre des choses qu’on tourne à rond. Moi, je ne suis pas partie prenante dans cette affaire. »
Concernant l’ultimatum de l’UDPS ?
« Nous ne sommes pas encore le 24. Je ne sais pas si d’ici le 24 les choses vont se développer ou pas. »