Il n’y aura pas d’élections cette année contrairement à ce qu’avait prévu l’accord signé le 31 décembre entre la majorité et l’opposition. Si la situation, décriée et dénoncée par l’opposition, reste au coeur du débat politique, une préoccupation principale s’ajoute: qu’adviendra-t-il du pays après le 31 décembre de cette année?
En effet, l’accord du 31 décembre est, avec la Consitutition, la seule garantie de la continuité des institutions. Il a notamment permis de maintenir le président Joseph Kabila en fonction, tout en installant un gouvernement d’union nationale dirigée, théoriquement, par l’opposition. Toutefois, l’accord devrait prendre fin le 31 décembre 2017, à l’issue des élections qui devraient se tenir, restaurer la légitimité des insitution. Ainsi, en l’absence de ces élections, rien n’a été prévu tant au sujet du gouvernement, encore moins sur le séjour du président Joseph Kabila au Palais de la Nation.
A ce sujet, Lambert Mende, cadre de la Majorité Présidentielle et Porte-parole du gouvernement, affirme néanmoins que l’accord avait prévu le report des élections. Dans une interview à POLITICO MAGAZINE, le ministre de la Communication et des médias affirme que les parties prenantes (de l’accord du 31 décembre, NDLR) ont convenu de l’organisation des élections en une seule séquence – présidentielle, législatives nationales et provinciales au plus tard en décembre 2017 – mais, « par souci de prudence et de réalisme, elles ont pris soin de préciser ce qui suit : « Toutefois, le Conseil National de Suivi de l’accord et du processus électoral, CNSA, le Gouvernement et la CENI peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections.»
Pour lui, ceci «constitue une disposition spéciale dérogatoire au principe général fixant la date des scrutins au plus tard en décembre 2017.»
Du côté de l’opposition, l’accord de la Saint-Sylvestre s’achève ce 31 décembre 2017. Conscients de l’impossibilité de la tenue des élections cette année, des mouvements citoyens ont signé à Paris un « manifeste » qui affirme qu’en l’absence de ces élections, le président Kabila devrait quitter le pouvoir, et une transition devrait être organisée sans lui.
« Il faut une union de tous ceux qui sont opposés au coup d’Etat institutionnel de Kabila. J’appelle donc tous les Congolais à se joindre au Manifeste de Paris, qui est aussi une réponse à l’appel des évêques congolais que le Rassemblement de l’opposition soutien pleinement« , a pour sa part affirmé Félix Tshisekedi, leader du Rassemblement, dans une interview samedi au journal belge LE SOIR.
La réalité reste néanmoins difficile pour les opposants. Rien n’indique que le président Kabila serait prêt à laisser « facilement » le pouvoir au bénéfice d’une telle transition. Le pays s’achemine à nouveau vers une fin d’année mouvementée.
5 commentaires
La solution est prete: Dr. Denis Mukwege dirigerait une tres courte Transition pour mener le Pays aux Elections, avec en « priorite » l’election presidentielle.
Pourquoi mettre au banc notre illustre « Lionel Messi » comme l’a bien dit notre compatriote Martin Fayulu – qu’il faudra pas confondre avec les chasseurs de la Primature et des postes, qui sont prets a « dialoguer » encore (en secret) avec le Boulanger de Kingakati !
La stratégie de la MP avec ses alliés (les ventriloques de la CNSA et du gouvernement Tshibala) a montré ses limites! A telle enseigne que le pays est devenu comme une entreprise au bord de la faillite. Tout semble s’arrêter, aucun secteur n’est épargné. A croire que même Dieu a oublié la RDC… Le passé nous renseigne qu’un calme apparent a toujours précédé un cataclysme (un séisme, un tsunami…)
Les souffrances du peuple congolais ne resteront pas impunis…
Chers Compatriotes La Seule C’est Une Transition Sans Le Président Actuel Est Le Docteur Denis Mukwege Peut Conduire Cette Courte Transition Pour Les Elections Apaises Et Crédibles
Dans le face-book, il a été publié le communiqué de formation de Cabinet du Président Tshisekedi. Il s’avère que tous les membres sont des balubas, Oh… Oh… Oh….. dans ce cas, nous, peuple congolais ne voullont plus Félix Tshisekedi.
Il y’aura un matin et il y’ aura un soir. Ce sera le 31eme jour du mois de decembre de l’an 2017 et J. Kabila sera encore President de la RDC avec une opposition appellant la population a des coup de sifflet, bruits de casseroles vides et villes mortes.