Elle était devenue orphéline à la suite du conflit armé qui gangrène l’Est de la République démocratique du Congo, ranconte l’agence américaine Associated Press. Agée de 14 ans, la pettite fille a jugé bon de trouver refuge dans le camp Ndoromo à Bunia, dans l’Iturie, protégé par des forces de maintien de la paix des Nations Unies. Elle sera violée par un soldat pakistannais de la MONUSCO. Son histoire.
Elle était sensée être en sécurité dans ce camp de la Monusco le jour où elle a été violée, raconte l’agence AP. Une délégation des Nations Unies y était en visite, et sa grand-mère l’avait laissée en charge de ses frères et sœurs. C’était le jour, dit la jeune fille, qu’un soldat pakistanais de la mission de maintien de paix de l’ONU est entré dans leur maison et l’a agressée devant les autres enfants.
Mais ce n’était pas la fin de son histoire. Même si elle a signalé le viol, la jeune fille n’a jamais reçu d’aide de l’ONU. Elle est tombée enceinte et a eu un bébé.
À de rares exceptions près, les victimes interrogées par l’AP n’ont reçu aucune aide. Au lieu de cela, beaucoup ont été bannis de leurs familles pour avoir des enfants de race mélangée – qui sont également évités, devenant une deuxième génération de victimes.
L’AP a même trouvé une fille violée par deux soldats de la paix; elle a donné naissance à deux bébés à l’âge de 14 ans.
À ce jour, les violences sexuelles des soldats de la paix et du personnel de l’ONU continue: le Congo représente déjà près d’un tiers des 43 allégations faites dans le monde en 2017.
L’enquête est à lire en intégralité ici (en Anglais)
3 commentaires
Comme L’a Dit Le Chef De L’ Etat Ces Gens Doivent Rentre Chez Eux Nous Avons Une Armée , La Police Et Notre Dieu Qui Est Puissant Plus
La monusco c’est un mouvement des nations unies pour saccager les congolais. Les congolais en ont plus que marre. Marre, de tous ces assugetissement et offiscation opiniâtre à la liberté
Voulez vous réellement combattre le terrorisme dans le monde, évitez des fabriquer des frustrations des générations en générations car le désespoir est la source de la fureur