Dimanche, le président Zimbabwéen a fait une allocution télévisée dans laquelle il a refusé de s’exprimer sur sa démission, annonçant même qu’il allait diriger une réunion du parti au pouvoir, le ZANU-PF, en décembre prochain.
Dans les couloirs de cette crise, on affirme pourtant que Mugabe avait convenu d’un discours avec les militaires, où il allait évoquer sa démission. « Une lettre pour sa démission a même déjà été rédigée », confie même un haut cadre à CNN. Que s’est-il passé? Mugabe a simplement sauté les passages sur sa démission durant son discours, explique Reuters.
Lundi, le ZANU-PF a haussé le ton. Les élus, tant du parti au pouvoir que ceux de l’opposition préparent, à en croire plusieurs sources, une procédure de déchéance contre le président, toujours assiégé à Harare. L’armée, initiatrice de ce qui peut être qualifié comme un coup d’Etat, annonce de son côté une communication dans les heures à venir.
De l’autre côté, la SADC s’active, une réunion est annoncée à Luanda, en Angola, le mardi 21 novembre pour se pencher sur la situation au Zimbabwe. Cependant, l’organisation régionale à laquelle appartient la RDC, risque de ne pas apporter grand-chose à cette chute inéluctable du vieux président.
En RDC justement, le gouvernement, allié traditionnel de Robert Mugabe, est resté muet depuis le début de cette crise. Aucun officiel congolais n’a souhaité réagir au sujet de cette crise au Zimbabwe.
Un commentaire
comment voulez vous qu’un gouvernement sortant réagisse sur la situation de Mugabe? il n’a qu’à l’encourager pour qu’il parte en paix. C’est bien MUGABE qui va accueillir ses siens dans peu de temps. Il a été le seul président qui s’est présentation en 2011 lors de la prestation du serment de son excellence JKK et maintenant. C’est toujours ça la politique. Si les présidents africains avaient le souci du peuple tout aurait déjà changé, mais tel n’est pas le cas, ils souhaitent qu’on les chasse au pouvoir comme les chiens.