Selon le ministre de la santé, le Docteur Oly Ilunga Kalenga, cela est l’une des particularités de cette nouvelle épidémie d’Ebola, la neuvième à toucher la République démocratique du Congo. Selon lui le fait que ces professionnels de la santé soient contaminés prouve l’ampleur de la situation qui nécessite une riposte rapide.
« Les professionnels de la santé étant les premiers acteurs de la riposte gouvernementale, contre Ebola, cette situation nous préoccupe et requiert une réponse d’autant plus immédiate qu’energique » déclare le ministre dans un communiqué publié jeudi.
Dans sa déclaration, Oly Ilunga précise que jusqu’à présent, il y aurait que des cas hémorragiques et un décès enregistrés.
« Actuellement 7 personnes dont les deux cas confirmés, sont hospitalisées à l’hôpital général de la zone de santé de Bikoro. Et le centre de santé d’Itipo, situé dans la zone de santé voisine d’Iboko à quant à lui rapporté 4 nouveaux cas et un décès dans la nuit du mercredi 09 mai 2018 » ajoute t il.
Le principal hôpital de la ville de Bikoro, dans le nord-ouest de la RDC, a reçu jeudi quatre nouveaux cas présumés d’Ebola, a déclaré le directeur de l’hôpital à Reuters.
Bikoro, située au nord-ouest de la République démocratique du Congo, est la ville la plus proche d’Ikoko Impenge, le village où les premiers sont cas de fièvre sont des appareils. Au total, 25 personnes sont suspectées d’avoir été infectées depuis le début de l’année, dont au moins 17 sont décédées.
Le directeur de l’hôpital, Serge Ngaleto, a déclaré que les agents de santé ont été contactés par des personnes soupçonnées d’être infectées.
La République démocratique du Congo (RDC) « fait face à une nouvelle épidémie de maladie à virus Ebola » qui a déjà tué dix-sept personnes dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a indiqué le ministère de la santé, mardi 8 mai. « Vingt et un cas de fièvre avec des signes hémorragiques et dix-sept décès » – soit un taux de létalité de 80 % – ont été notifiés au ministère le 3 mai, précise celui-ci dans un communiqué, évoquant « une urgence de santé publique de portée internationale ».
Cette épidémie en RDC est la neuvième depuis la découverte du virus Ebola sur son sol, en 1976. La précédente remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts. Une terrible épidémie avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11 300 morts sur quelque 29 000 cas recensés, à plus de 99 % en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.