La coordination de la société civile du Nord-Kivu qualifie de « non-événement » les travaux d’examen d’application des déclarations de Nairobi par le gouvernement congolais et l’ex-rébellion du M23 clôturés le samedi à Kinshasa. A en croire Thomas d’Aquin Mustafa, le président de cette structure, les ex-rebelles du M23 devraient rentrer au pays avant d’exiger un certain nombre des revendications portant sur les déclarations de Nairobi.
« Pour nous, les éléments du M23 leur place, c’est en prison. Leur place n’est pas autour d’une table de négociation avec le gouvernement. Nous continuons à condamner la consécration de l’impunité comme système de gestion », dit le président de la société civile du Nord Kivu.
Pour rappel, les déclarations de Nairobi signées en 2013 entre les deux parties avaient mis fin à la lutte armée du M23 deux ans durant dans la province du Nord Kivu.
« Ils sont en train de mener des actions pour déstabiliser le pays et jusqu’aujourd’hui ils sont en train de s’organiser pour les mêmes fins, je ne pense pas que toute personne éprise de paix peut continuer à laisser la place au M23 qui continue à préparer la déstabilisation de l’Est de la république », ajoute-t-il.
Thomas d’Aquin Mustafa est au micro de Politico.cd