Accusés d’atteinte à la « sûreté de l’État « en lien avec leur participation à la manifestation pacifique appelant la population à adhérer à l’appel du comité Laïc de coordination( CLC) pour sa marche du 31 décembre 2017, ces activistes du mouvement Filimbi restent en prison jusqu’à ce jour sans aucune suite judiciaire.
180 jours après leur arrestation, les organisations de défense de droits de l’homme comme la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh) condamne cette détention jugée arbitraire des cinq activistes de Filimbi ainsi que leur harcèlement judiciaire qui ne vise qu’à sanctionner leurs activités de défense des droits civils et politiques en RDC.
Carbone Beni et ses compagnons de lutte ont été annoncés enlevés à Kinshasa le 23 décembre 2017 pendant qu’ils distribuaient des brochures visant à sensibiliser la population de quartiers populaires de la capitale sur la marche pacifique programmée par les laïcs catholiques le 31 décembre 2017 afin de réclamer l’application intégrale de toutes les dispositions nécessaires de l’accord du centre interdiocésain dans son volet décrispation politique.