Après le rétablissement sanitaire de l’opposant Moïse Katumbi, parti en exile en mai 2016, ce dernier s’était engagé dans une campagne diplomatique en Europe et en Amérique pour alerter les pays occidentaux du risque de la représentation de l’actuelle président Congolais en violation de la constitution qui limite les mandats présidentiels à un, renouvelable une seule fois.
« Dans l’objectif de restreindre les mouvements de Moïse Katumbi et d’étouffer son combat pour l’alternance, le gouvernement de la RDC avait décidé d’arrêter une mesure interdisant aux citoyens Congolais d’utiliser les anciens passeports semi-biométriques » a déclaré Olivier Kamitatu.
« Cette mesure consistait également à empêcher le candidat porté par la plate-forme Ensemble pour le changement de rentrer en RDC pour prendre part aux prochaines élections présidentielles » a-t-il poursuivi appuyant sa théorie par la récente instruction donnée par la direction générale de migrations aux compagnies aériennes d’embarquer les passagers avec les passeports électroniques vers la RDC.
Rappelant le caractère politique de procès judiciaires contre Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu a souligné que ces poursuites judiciaires se sont effrontées à ce jour, revenant sur le rapport des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo sur le cas Katumbi, la réponse de son avocat face à l’accusation de détention d’une nationalité Italienne et du collectif de ses avocats suite au mandat de prise de corps émis par le procureur général de la République.