La justice belge a affirmé ce mardi dans un échange avec POLITICO.CD avoir confisqué le passeport de l’opposant Congolais Moïse Katumbi, dont une partie est considérée comme un faux.
« Le passeport en question a été confisqué par mon Office » écrit dans un mail adressé à POLITICO.CD, Gilles Blondeau, substitut du procureur au Parquet du roi de Halle-Vilvoorde.
La justice belge affirme également avoir ouvert une information judiciaire à l’encontre du président de la plate-forme Ensemble pour le changemet sur le même dossier.
« Je peux que vous confirmer qu’un PV a été rédigé à charge de monsieur Katumbi puisqu’une partie de son passeport a été estimée comme faux » précise Gilles Blondeau.
À la question de savoir si l’opposant Congolais qui vit en exil en Belgique depuis son départ de la République Démocratique du Congo séjournerait illégalement sur le territoire belge, la justice belge explique qu’elle ne peut pas se prononcer sur la question, laissant la conclusion aux enquêtes en cours.
« L’enquête est en cours pour le moment. Nous n’avons pas plus d’infos à communiquer pour le moment » détaille la dernière réponse de Gilles Blondeau aux questions de POLITICO.CD.
Contacté, Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi n’a pas répondu aux questions de POLITICO.CD. Lundi dans la soirée, le directeur de cabinet de l’ancien gouverneur de la province du Katanga a déclaré que Moïse Katumbi n’est pas officiellement saisi par la justice belge sur cette procédure judiciaire.
« A ce stade, aucune information car nous ne sommes pas saisis. Et vous comprendrez qu’on ne peut réagir sérieusement de manière claire, précise et complète sur base d’un article de presse » a dit à POLITICO.CD, Olivier Kamitatu.