Dans une lettre adressée à Éric-Dupont Moretti, avocat de l’ancien gouverneur de la province du Katanga le 29 juillet dernier, le conseil de droits de l’homme de Nations unies appelle la RDC à prendre toutes les mesures nécessaires afin de s’assurer que l’opposant Moïse Katumbi rentre en RDC.
Le conseil de droits de l’homme de Nations unies dont la RDC a été élu État membre depuis l’an dernier appelle la RDC à se conformer aux textes de son organisation en “prenant toutes les mesures pour garantir le droit de MoïseKatumbi à la liberté et la sécurité en le protégeant contre toute forme d’arrestation ou de détention arbitraire”.
Dans une déclaration faite à Bruxelles ce 30 août, l’Union Européenne a également appelé au respect de l’accord politique de la Saint Sylvestre et la résolution 2409 du Conseil de sécurité des Nations Unies, appellant à un processus véritablement inclusif qui puisse aboutir à des élections crédibles, transparentes et pacifiques, facteurs indispensables pour arriver à un résultat accepté par toutes les parties et à une stabilisation durable en RDC.
L’union Européenne fait remarquer que l’ouverture de l’espace politique et démocratique, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et la mise en œuvre des « mesures de décrispation » restent nécessaires pour le succès du processus électoral en cours.
Quatre mois seulement avant les élections en République démocratique du Congo (RDC), ni la Commission électorale nationale indépendante ni le gouvernement congolais n’ont convaincu les électeurs que le scrutin serait libre et équitable. Cela soulève le spectre d’une plus grande instabilité.
Les questions techniques relatives à la liste électorale et aux machines à voter électroniques demeurent. L’environnement politique est mis à rude épreuve par l’interdiction des marches publiques et l’interdiction des principaux opposants politiques, comme Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba à la présidentielle de décembre prochain et tous les partenaires de la RDC insistent sur l’inclusivité des élections prochaines afin d’éviter toute contestation.