L’ancien président Sud Africain, Thabo Mbeki, conseillera le gouvernement sud-africain sur la manière de traiter les questions entourant les prochaines élections en République démocratique du Congo (RDC), après que des responsables de ce pays eurent refusé une aide extérieure a annoncé la ministre des relations internationales de l’Afrique du Sud au cours d’un point de presse ce week-end.
La ministre des relations internationales, Lindiwe Sisulu, a déclaré dans un briefing de presse la semaine écoulée que Thabo Mbeki n’avait pas été nommé par le président Cyril Ramaphosa en tant qu’envoyé spécial dans ce pays, « mais qu’il était plus largement invité à nous aider dans notre compréhension de la façon de traiter les problèmes autour des Grands Lacs, en raison de sa vaste expérience et de sa connaissance de la région ». Thabo Mbeki a accepté de le faire poursuit la même source.
Minister @LindiweSisuluSA says at no stage was former President Mbeki asked to be a special envoy for the DRC. #DIRCOMediaBriefing pic.twitter.com/2XJNrSnm2n
— Nelson Kgwete (@NelsonKgwete) 27 août 2018
Un ancien président ne peut pas jouer le rôle d’envoyé spécial, mais plutôt celui d’un facilitateur ou un médiateur
Le porte-parole de la présidence, Khusela Diko, a déclaré qu’une annonce officielle serait faite une fois que les « modalités » seraient finalisées. « Un ancien président ne peut pas jouer le rôle d’envoyé spécial, mais plutôt celui d’un facilitateur ou un médiateur » a précisé Khusela Diko.
Les représentants du gouvernement Sud Africain ont déclaré que Joseph Kabila et Thabo Mbeki avaient une relation cordiale et ont abordé la question au préalable, mais les proches du président Congolais ont insisté pour que les élections se poursuivent sans aucune aide ni ingérence étrangère.
Le pays a même refusé l’assistance logistique habituelle de la Commission électorale indépendante de l’Afrique du Sud à la Commission électorale nationale indépendante de la RDC, (Ceni), concluent les mêmes sources.