Etienne Tshisekedi a ouvert officiellement les travaux de la conférence dite de Bruxelles en fin de soirée de mercredi 8 juin 2016 au Château du Lac de Genval. Si vous n’avez pas eu le temps de suivre le discours intégral, POLITICO.CD vous propose l’essentiel :
- L’objectif poursuivi par la tenue de cette Conférence de tous les espoirs est d’arrêter ensemble les stratégies pour mettre fin à cette crise et épargner au pays un chaos généralisé.
- Le Peuple attend de nous et nous n’avons pas droit à l’erreur des réponses claires à ses revendications de respect de la Constitution de la République et de l’alternance démocratique.
- Cette Conférence doit offrir des perspectives nouvelles et un nouvel espoir au peuple Et dans un sursaut patriotique comme il y a 56 ans à Bruxelles où les nationalistes congolais venus à la Table Ronde ont su taire leurs divergences, toute étroitesse d’esprit et tout égoïsme pour ne privilégier que l’intérêt du Congo.
- Nous restons convaincus que le dialogue, valeur fondamentale en démocratie et composante de l’ADN de notre peuple, demeure, comme nous n’avons cessé de le dire, la voie indiquée pour nous sortir de la crise. Et en toute logique, nous ne pouvons donc pas nous en départir.
- Concrètement, au cours de ces travaux, cette Conférence doit : Sceller l’unité des Forces politiques et sociales acquises au changement autour des objectifs communs ;
Convenir d’aller au dialogue politique sous la modération du facilitateur international renforcé par un panel des représentants des organisations suivantes : les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Organisation Internationale de la Francophonie et les Etats-Unis d’Amérique, en vue d’assurer la garantie de bonne fin des résolutions
du dialogue politique ; - Le Régime Républicain que notre peuple a choisi comme système de gouvernement est conventionnel, ce qui implique le respect des principes et règles convenus, ainsi nous disons encore une fois si les élections présidentielle et législatives ne sont pas organisées dans les délais, Monsieur KABILA quitte le pouvoir.