Au lendemain de la grande manifestation de la coalition au pouvoir à Kinshasa, les cadres du pouvoir montent au créneau pour capitaliser ce qu’ils qualifient « d’un grand succès« . « Il est triste qu’au lendemain de la réussite du méga meeting, les opposants en mal de positionnement affichent leur peur. C’est des déclarations qui montrent leur immaturité politique » affirme un membre influent du FCC à POLITICO.CD.
#RDC NO COMMENT !
PNB pic.twitter.com/bv9XkTBsql
— Patrick NKANGA Bekonda (@PatrickNkanga2) October 27, 2018
Une vive polémique est née à la suite de ce meeting de la coalition au pouvoir. Des images montrant des jeunes gens se disputant de l’argent ont été diffusées par des opposants sur les réseaux sociaux, comme pour dire que la grande influence durant ce meeting était liée au fait que le pouvoir avait payé le public.
« Ceux qui parlent du conditionnement de la population par l’argent du trésor public ont eu à gérer les Institutions de ce pays. Ils connaissent toutes les procédures pour arriver au décaissement« , répond ce proche collaborateur du président Kabila. « La question de la réquisition forcée des bus. On sait que partout dans le monde, il y a toute une organisation pour le transport des militants ou des citoyens qui participent aux événements« , ajoute-t-il en réponse à la polémique liée à la réquisition de la compagnie publique de transport, TRANSCO.
#meeting FCC. Fiasco d'une opération qui a saigné le trésor public. Les 180,000 personnes vues par la PNC-FCC étaient financièrement conditionnées et politiquement non engagées. pic.twitter.com/3CQBttWCZo
— Lubaya Claudel André (@LubayaClaudel) October 27, 2018
« Peut-on payer plus de 200.000 personnes avec l’argent du trésor public sans que les fonctionnaires des ministères concernés le sachent ?« , interroge-t-il avant d’ajouter: « Combien fallait-il pour louer des bus pour un regroupement organisé ? S’ils n’avaient pas les bus le jour de leur meeting, c’ est puisqu’ils n’avaient pas payés à l’avance ? Ils ont choisi le jour où l’entreprise avait choisi de faire l’entretien de son chariot automobile ».
La société publique TRANSCO avait suspendu ses activités sur toute l’étendue de Kinshasa le 29 septembre dernier, alors que l’opposition comptait organiser un meeting le même jour.