Candidat aux prochaines élections présidentielles, Alain-Daniel Shekomba avait exprimé son avis d’aller aux élections avec ou sans la machine à voter pour ne pas priver aux Congolais leur droit le plus légitime, déclarait-il après la fin de l’échéance de dépôt de candidatures.
Le revirement de ce candidat indépendant sur les machines à voter sont survenus quelques jours après la publication par la commission électorale nationale indépendante (CENI) des informations techniques sur les machines à voter, appelées uniquement à imprimer les bulletins de vote selon la CENI.
« S’il y en a qui veulent le glissement c’est le Front Commun pour le Congo, FCC, en imposant un outil de discorde afin de parvenir à deux victoires dont les élections avec tricherie grâce à la machine à voter et le glissement suite au boycott de scrutins du 23 décembre » rappelle Shekomba, qui sollicite un audit de la machine à voter par les candidats aux prochaines élections.
« Nous venons d’écrire une lettre ce matin au président de la CENI de mettre à notre disposition un cahier des charges de la machine à voter (MAV), le code source de l’application de vote, la topologie et les éléments du réseau de la CENI, les éléments qui seront sous le monitoring en temps réel par la centrqle électorale et la base des données des électeurs sans empreinte » a écrit Alain-Daniel Shekomba le 26 octobre dernier.
Il faut aller au delà du retrait de la machine à voter en exigeant les élections crédibles et transparentes sans l’actuelle CENI.
Tout en appelant au maintien de la date du 23 décembre 2018 pour la tenue des élections, Alain-Daniel Shekomba pense que la restructuration de la CENI reste possible sans compromettre les échéances fixées par le calendrier électoral en vue de garantir des élections transparentes aux résultats non contestés.
« Il faut purement et simplement exiger la restructuration de la CENI en suivant les étapes ci-contre: la désignation des nouveaux membres de cette institution d’appui à la démocratie (1 semaine), l’implémentation des corrections exigées par les experts Britanniques (2 semaines) et le nettoyage du fichier électoral (2 semaines) » suggère-t-il.