Adoptant la résolution 2439 (2018) par consensus, le conseil a réitéré sa profonde préoccupation devant la situation sécuritaire et humanitaire globale de la République démocratique du Congo, notant que les deux sont exacerbés par les activités déstabilisatrices des groupes armés nationaux et étrangers.
Rappelant que le gouvernement du pays porte la responsabilité principale de protéger les civils sur son territoire – y compris contre les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre -, il s’est déclaré de nouveau préoccupé par la situation sécuritaire dans les zones touchées par la récente épidémie d’Ebola et a appelé à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés, y compris les Forces démocratiques alliées (ADF).
Condamnant dans les termes les plus sévères toutes les attaques perpétrées par des groupes armés y compris ceux qui posent de graves problèmes de sécurité pour les intervenants et qui compromettent la riposte à l’épidémie d’Ebola, le conseil a demandé à toutes les parties de respecter pleinement le droit international et d’assurer un accès complet, sûr, immédiat et sans entrave aux organisations humanitaires. et le personnel médical, ainsi que leur équipement, leur transport et leurs fournitures.
Aux termes du texte, le conseil a souligné la nécessité pour la communauté internationale de continuer à renforcer les systèmes de santé nationaux conformément aux besoins du gouvernement de la République démocratique du Congo, notant que ces efforts sont essentiels pour empêcher une détérioration de la crise actuelle ou une récurrence future.
Il a également souligné la nécessité pour le gouvernement, ainsi que pour tous les acteurs concernés, d’intensifier les efforts visant à mettre en œuvre et à communiquer au public les protocoles de sécurité et de santé établis et les mesures préventives visant à atténuer les informations erronées et les alarmes injustifiées concernant la transmission et l’étendue de l’épidémie.