Après le communiqué de presse de dimanche 19 juin 2016, l’autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPTC) a adressé une mise en demeure aux opérateurs de téléphonie mobile en les enjoignant de revenir aux grilles tarifaires initiales pour les services d’appels et d’Internet. La lettre est signée le 19 juin et a été distribuée ce lundi 20 juin.
« Le non-respect de cette instruction vous expose à des sanctions prévues par la législation et la règlementation en vigueur », dit la lettre signée par Oscar Manikunda, Président du collège de l’ARPTC.
Sur le terrain, Airtel et vodacom ont réajusté leurs tarifs. Avec 100 dollars américains vous pouvez désormais activer un forfait de 25 Gigabits chez Airtel et 30 Gigabits auprès de Vodacom. Pour sa part, Orange s’apprête à communiquer la nouvelle tarification dans la mi-journée. Pour rappel, avec la même somme les abonnés pouvaient activer un forfait de 50 Gigabits dont la validité était d’un mois, mais ça c’était avant.
Des sources proches du dossier, POLITICO.CD apprend qu’après une réunion tenue sous la direction de Vodacom lundi 20 juin, les opérateurs ont décidé de baisser les prix mais ont refusé catégoriquement de revenir aux anciens tarifs. Ils ont également obtenu du régulateur des séances de travail afin de réduire rapidement le nouveau poids de la fiscalité.
La question qui demeure : Si le poids de la fiscalité est la seule ou la principale cause de la hausse des prix, mais pourquoi elle ne concerne que les datas (données internet) et non les voice (appels) alors qu’Internet ne représente qu’une partie infime des chiffres d’affaires des télécoms ?
Du côté de la corporation journalistique, la décision d’observer des lundis dits « sans presse » est maintenue jusqu’au retour des couts initiaux.
Un commentaire
Les géants des télécoms en Rdc veulent tenter de mettre à genoux le gouvernement congolais.