De passage à Paris, Claudel Lubaya, cadre de l’UNC a rencontré POLITICO.CD. Lui qui a été invité à titre personnel à la conférence de Genval alors qu’officiellement l’UNC n’y était pas. Claudel Lubaya évoque la santé de la Dynamique de l’opposition et sa place au sein de l’UNC.
Qu’est-ce que nous pouvons retenir à la fin de votre séjour en Belgique ?
Un sentiment de satisfaction à l’issue de 48 heures de travail dans le cadre du conclave de l’opposition. On peut parler de satisfaction parce que pour la première fois l’opposition dans son ensemble, en dépit de quelques divergences a réussi à se mettre autour d’une table et à parler d’une seule voix. Cette voix porte essentiellement sur une vision commune de la manière dont les choses sont en train de se dérouler dans le pays, une vision commune sur les voies, moyens et solutions à mettre en œuvre pour mettre fin à la crise que traverse notre pays en ce moment. C’est une vision commune sur la nécessité de booster le processus électoral pour amener au pays l’alternance que demande notre peuple.
Est-ce que vous avez suivi la restitution à Kinshasa des membres de la dynamique de l’opposition ?
C’est depuis hier que les délégués de la Dynamique de l’opposition ont fait la restitution aux collègues qui étaient restés sur place. Dans l’ensemble, j’ai noté un sentiment de satisfaction de part et d’autre. En même temps, qu’il y’a eu quelques réserves émises par certains. Mais je crois qu’à l’issue des débats il y a eu convergences des vues sur le fait que l’essentiel a été préservé. C’est-à-dire que la ligne politique de la Dynamique, les intérêts de la Dynamique, que les acquis de la Dynamique ont été préservés. C’est-à-dire non au dialogue selon la majorité présidentielle, non à la violation de la constitution, non à un gouvernement de transition et surtout non à une seconde supplémentaire au-delà du 20 décembre 2016. Je crois que cela ayant été préservé à Bruxelles. Lors de la restitution les voix se sont accordées à ce sujet. Aussi, la dernière rencontre à Bruxelles entre le président du Comité des sages du Rassemblement ainsi que tout son staff et le médiateur Edem Kodjo a permis aux amis de la Dynamique restés au pays de se rassurer que jusque-là Bruxelles aura été une force et un grand rassemblement qui a permis de mettre ensemble les idées pour que l’essentiel soit préservé.
Et Personnellement, comment vous entrevoyez, l’avenir de la Dynamique de l’opposition ? À ce jour ?
Vous savez la Dynamique est une grande force, c’est une grande machine. C’est pour cela qu’elle s’appelle Dynamique et il y en a qui pense qu’elle va devenir dynamite. Non, c’est une dynamique. Et c’est grâce à la Dynamique aujourd’hui, qu’il y a beaucoup d’acquis qui ont été préservés au pays. C’est grâce au combat de la Dynamique et avec notre population que la Constitution n’a pas été révisée, que le référendum a été évité, que la loi électorale n’a pas été révisée selon la volonté de la Majorité, que le recul démocratique dans lequel la Majorité voulait nous entraîner a été évité ou carrément empêché. Donc la Dynamique va continuer à survivre au-delà du Rassemblement pour la simple raison que le Rassemblement ne va pas la dévorer, le Rassemblement n’est pas appelé à absorber les forces en présence qui ont fonctionné jusque-là. Chacune des forces garde et gardera son autonomie mais elles vont continuer à se retrouver dans le cadre du Rassemblement pour mener le même combat.
Donc au sein du Rassemblement, la Dynamique a sa place, parce que c’est au sein du Rassemblement que la Dynamique a réussi à faire passer son point de vue pour un large combat autour des objectifs que nous nous sommes assignés depuis le début.
D’accord, nous avons vu dans les médias que Vital Kamerhe était à Paris, vous l’avez rencontré ?
J’étais de passage à Paris. J’ai eu un contact avec Monsieur Vital Kamerhe et c’était suffisant.
Qu’est-ce que vous vous êtes dits?
Nous nous dirons beaucoup plus des choses à Kinshasa.
L’avez-vous parlé du conclave ? De ce qui s’est passé ?
Oui, bien sûr. Nous avons parlé du conclave. C’est un responsable. C’est un homme politique. Il a son point de vue. Il l’avait donné déjà depuis le début et c’est tout à fait normal. Je respecte son point de vue.
Quant à vous à l’UNC, vous restez encore pour combien de temps ?
Pardon ?
À l’UNC vous restez encore pour combien de temps ?
Non, mais, moi je n’ai pas le même statut que tout le monde à l’UNC. Je n’ai pas adhéré à l’UNC. Je l’ai déjà dit. J’ai fondé l’UNC. Donc je suis membre de l’UNC et je travaille dans le cadre de l’UNC. Personne ne m’a demandé de quitter de l’UNC. Et personne ne me fera partir de l’UNC. Mais le jour, où par répondant à l’appel du destin, je me serai trouvé dans la pénible obligation de me séparer de l’UNC, je ne le ferai pas de façon clandestine ou discrète. C’est sera officiel et public. Mais pour l’instant je ne pense pas qu’il y ait une raison valable qui puisse justifier un départ quelconque de l’UNC.
Depuis Paris, Ange Kasongo pour POLITICO.CD
Vous pouvez suivre l’intégralité de l’interview ici.
2 commentaires
Fondateur et non adhérant de l’UNC, Claudel Lubaya ne partira donc pas de l’UNC, mais s’en ira avec sa part de l’UNC. et c’est dejà fait. Pardon!!!
cendrine ne dit pas ca car lubaya a risque sa lors de la creation de l unc en plus il a perdu sa place au palais du peuple comme depute national faite tout ce qui vous semble bon mais plus tar vous comprendrerait ke lubaya est importantant ton chef camhere aurai dit le kasai ce kwa a kose de lubaya il est credible ici ne recree pas la guerre