« La coalition Lamuka est informée du fait que le président de la commission électorale nationale indépendante, CENI, essaie de faire valider un report des élections par la communauté internationale » écrit cette plate-forme de l’opposition, portant la candidature de Martin Fayulu aux prochaines élections prévues dans son dernier communiqué.
Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a également indiqué que la communauté internationale a accepté le report des élections en RDC.
Toutes ces déclarations sont intervenues quelques instants après l’annonce de l’animation à Kinshasa d’un point de presse par le président de la commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa.
Prévue à 15 heures locales, cette rencontre avec la presse accréditée portera essentiellement sur le probable report des élections prévue le 23 décembre prochain.
Joint au téléphone par POLITICO.CD, Florence Marchal, porte-parole de la mission Onusienne en RDC, nie tout entérinement d’un report des élections en RDC, expliquant que la présentation du point sur la situation en RDC par la représentante spéciale de l’ONU en RDC est une coutume mensuelle à l’ONU.
« Le conseil de sécurité de l’ONU a rendu public un communiqué à l’issue de cette rencontre dans lequel il appelle les parties prenantes à la non violence » a expliqué Florence Marchal, indiquant que le conseil de sécurité n’a pas le pouvoir de reporter les élections, organisées par les Congolais.
« La mission de l’ONU en RDC, MONUSCO n’est pas le représentant ou le porte-parole de la communauté internationale, qui est une addition de pays et des organisations régionales » explique Florence Marchal, qui estime que le conseil de sécurité aurait rendu public tout entérinement d’un report des élections, si celui-ci avait été discuté au cours de la dernière session, qui d’ailleurs n’était pas une session extraordinaire.
La porte-parole de la mission de Nations unies pour la stabilisation de la RDC considère les déclarations de politiques (coalition Lamuka) et de mouvements citoyens (LUCHA) comme de la propagande, souvent prise à « normale » en période de campagne électorale.
Fiston Mahamba (@FMLarousse)