Ce lundi 04 mars trois (3) personnes ont été massacrées et leurs corps retrouvés dans la rue près de la paroisse Don Bosco Ngangi.
La population de la ville de Goma parle d’un même mode de tuerie que celui observé dans la région de Béni et demande crie au rétablissement de la sécurité dans la ville de Goma.
Ce nouveau cas de massacre intervient 24 heures seulement après celui du quartier Ndosho dans la même ville de Goma.
Plusieurs mouvement de pression et des notables demandent le départ du maire de ville qui n’est pas selon eux « à la hauteur pour endiguer l’insécurité à Goma ».
La coordination urbaine de la société civile inquiète face à l’insécurité grandissante à Goma.
Après des tuerie enregistrées dans la nuit du lundi 4 mars à Goma, dont l’une au quartier Majengo, causant 3 morts, et au quartier Nyabushongo, où l’on avec un bilan d’un (1) mort, la société civile urbaine se dit trop inquiète.
Dans un communiqué, la coordination urbaine de la société civile déclare être très préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire caractérisée par des tueries et kidnappings.
Cette structure citoyenne a déjà enregistré du 05 Février au 03 Mars 2019, plus de 22 cas de tueries des civils et plusieurs cas de kidnappings dans la ville de Goma.
Demandes de la société civile
Vue la recrudescence de l’insécurité, la coordination urbaine de la société civile demande le renforcement des unités de la police et de la police militaire dans les avenues et cellules des quartiers Mugunga, Kyeshero, Ndosho et Katoyi, dans lesquelles les cas d’insécurité sont les plus resurgents et propose egalement l’organisation d’une séance de travail impliquant l’autorité urbaine, les bourgmestres des deux communes de la ville de Goma, les chefs des quartiers, les services de sécurité, la Fédération des entreprises du Congo… et autres organisations de la société Civile œuvrant pour Ia paix.
La société civile pense que cette rencontre pourra permettre l’analyse des causes profondes de l’insécuriïé et d’adopter des stratégies appropriées pour mettre un terme à l’insécurité qui sévit dans la ville de Goma.
Zanem Nety Zaidi et Merveilles Kiro |POLITICO.CD