« Il y a 5 cas suspects de la maladie à virus Ebola à Luebo. Il est conseillé à chaque membre du personnel de renforcer la prévention personnelle. Toutes les mesures préventives peuvent être trouvées dans les lieux publics: cafétéria, sécurité, clinique médicale,… » annonçait la section médicale de la mission de Nations Unies en RDC, basée à Kananga.
« Après vérification auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, il s’avère qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Le message avait bien été transmis à nos staffs par l’équipe médicale locale de la MONUSCO dans un souci de prévention mais, une fois encore, il s’agit d’une fausse alerte. Il n’y a aucun cas suspect à Luebo » a indiqué à POLITICO.CD, Florence Marchal, porte-parole de cette mission.
Malgré la persistance de l’épidémie d’Ebola dans la région du Nord-Kivu et de l’Ituri, les équipes déployées dans la région pour mener la riposte ont réussi à empêcher l’épidémie dans d’autres provinces ou en dehors des frontières congolaise durant les huit mois que dure cette dixième épidémie.
L’insécurité, la résistance communautaire et d’autres contraintes ralentissent les activités de riposte indiquent les sources du ministère de la santé et de l’OMS. Cette semaine, une soixantaine de cas ont été enregistré avec un pic de 16 cas journalier, jamais enregistré depuis l’apparition de la maladie.
Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD