La présidente de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo était l’invité du journal Afrique de la Radio France Internationale, RFI, en vue de commenter l’actualité politique de ce pays d’Afrique Sub-Saharienne.
Revenant sur la récente sortie médiatique de l’opposant Moïse Katumbi, qui a placé son combat sur la défense de la constitution contre toute modification en faveur de l’ancien président Joseph Kabila, Jeanine Mabunda parle d’une spéculation du président de la plateforme politique Ensemble pour le changement.
« Je pense que les propos de monsieur Katumbi l’engagent. Il fait des spéculations. Mais moi, à mon avis, il est encore assez déconnecté de la réalité. Ça fait plusieurs années qu’il est en dehors du Congo. Il est prématuré à mon avis qu’il juge à distance » a répondu la présidente de la chambre basse du parlement congolais à la question de la journaliste Florence Morice.
Quant à la prochaine lutte que devra mener l’opposition Congolaise sur tous les plans, Jeanine Mabunda, qui qualifie cette franche de la classe politique congolaise de multivisages, il est nécessaire de tenir compte de cet aspect pour fédérer l’action de l’opposition.
« Ce que nous voulons, c’est une opposition constructive, c’est une opposition démocratique, que toutes les sensibilités de la majorité comme de l’opposition puissent s’exprimer, mais avec un certain sens de responsabilité » a suggérer Mabunda.
« Les Congolais sont fatigués de la politique politicienne. Je ne peux pas non plus juger et faire de commentaires sur une opposition qui a plusieurs visages aujourd’hui. On a entendu la voix de Moïse Katumbi, c’est bien. Mais il appartiendra à l’opposition -sensibilité Fayulu, sensibilité Ève Bazaiba, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi- de nous dire quel sera le porte-voix de cette opposition » a conclu Jeanine Mabunda.
Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD