La Belgique attend un calendrier consensuel et un plan de financement avant d’annoncer sa contribution au financement des élections. Michel Lastschenko, ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, l’a dit ce mercredi 20 juillet 2016 à POLITICO.CD au cours d’un entretien.
« Il faut un calendrier consensuel et un plan de financement. On n’en parle pas suffisamment, mais c’est important de le souligner : Dès lors que le calendrier électoral est publié, la MONUSCO devra mettre à la disposition de la CENI des moyens logistiques et matériels, comme le dit la résolution 2277. Il faudra alors chiffrer ce que cela représente par rapport au budget initial et faire des calculs. Nous avons des réunions mensuelles avec la CENI. Nous savons que le gouvernement congolais s’est engagé à donner à la CENI du 1er janvier au 1er juin 20 millions de dollars par mois et à partir de juillet, 30 millions de dollars. La communauté internationale en général pourrait arriver, au grand maximum, à 80 Millions de dollars. Au départ en 2015, quand la CENI avait chiffré le cout des élections, on était à plus d’un milliard de dollars. Ensuite, le 1er ministre dans l’exercice de conciliation des chiffres était arrivé à environ 800 millions. L’apport de la communauté internationale ne représenterait que 10%. Nous attendons toujours pour pouvoir faire des annonces. Il est plus facile d’attendre ce calendrier et ce plan de financement venant de la CENI pour pouvoir s’engager. Cependant, la Belgique a réservé de l’argent pour cet exercice, mais on ne pourra pas l’annoncer sans qu’il y ait un accord entre nous tous et sans que la CENI nous rassure sur le fait qu’un accord le calendrier des élections et le plan de financement », a-t-il dit au micro de POLITICO.CD