Tobias Ellwood, le nouveau ministre britannique pour l’Afrique au ministère des Affaires étrangères sera en visite officielle en RDC dans les jours qui viennent, révèle une source de l’Ambassade de Grande Bretagne à Kinshasa.
Dans une déclaration publique en marge de sa nomination, Tobias Ellwood a tenu a rassuré sur l’avenir des relations entre son pays et l’Afrique après le Brexit.
“Le Royaume-Uni a de liens forts et durables avec l’Afrique et je veux assurer que les Africains sachent que cette coopération internationale et notre engagement avec le continent vont se poursuivre même après la sortie du Royaume-Uni de l’UE. »
Ces propos viennent soutenir, ceux de l’ambassadeur de Grande Bretagne en RDC. Graham Zebedee affirmait qu’il n’y aura pas de changement majeur dans leur engagement en faveur de la RDC.
“Nous n’avons pas l’intention de réduire le plus de 500 millions de dollars du peuple britannique que nous dépensons ici chaque année, ce qui représente la deuxième plus grande assistance après les Etats-Unis. Ainsi, par exemple, notre partenariat de 287 millions de dollars sur cinq ans qui offre les services de santé de base à huit millions de Congolais va se poursuivre. Et la coopération RDC – Royaume-Uni dans les domaines de commerce, sécurité, développement, défense, consulat, politique, environnement et sur d’autres questions vont continuer de croître. Le Royaume-Uni va continuer d’être un des pays leaders dans les institutions internationales présentes en RDC, comme la Banque mondiale qui s’est engagée à dépenser 1,4 milliards de dollars dans des projets ici ; le Fonds Monétaire International qui, nous espérons tous, n’aura pas l’occasion de venir au chevet de l’économie de RDC comme il a eu à le faire dans certains pays voisins ; et le Conseil de sécurité des Nations Unies qui, avec le gouvernement de la RDC décide de la taille et des tâches de la MONUSCO. Rien de tout ceci ne va changer”, disait déjà le diplomate britannique.
Membre du Parti conservateur, M. Ellwood a placé l’économie et la sécurité au cœur de son action.
« Le potentiel économique de l’Afrique est immense si bien qu’on estime qu’un tiers des économies africaines devrait atteindre 5% ou plus cette année. Avec notre réseau diplomatique de 36 postes africains, 19 consulats britanniques et 16 bureaux de DFID (Département pour le développement international), le Royaume-Uni reste mieux placé pour travailler avec l’Afrique afin de maximiser ce potentiel économique et les autres possibilités de prospérité que le continent offre. Etant donné qu’une personne sur trois en Afrique est âgée entre 10 et 24 ans, il est vital d’assurer que ces populations gardent espoir pour leur futur (…) « Pour promouvoir les économies en Afrique, il est aussi crucial d’améliorer la stabilité et la sécurité à travers le continent, particulièrement en Afrique de l’Est. Nous allons continuer de travailler avec l’Union Africaine (UA), sur ces questions importantes aussi bien en partenariat bilatéral qu’à travers notre rôle au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par exemple, nous avons travaillé entre autres avec la France et les Etats-Unis sur une approche conjointe pour lutter contre les menaces de Boko Haram au Nigeria, faire face aux effets de l’épidémie d’Ebola et contribuer à améliorer la sécurité en Somalie », a-t-il dit.
Un commentaire
Comme membre de la diaspora congolaise au Royaume-Uni, est-il possible de rencontrer le ministre avant et apres son depart pour la RDC?… Soit dans le cadre restreint mis en place par l’envoyee speciale dans la region des Grands lacs et se reunissant parfois au Foreign office… Car, il est interessant de l’ecouter, d’echanger avec le nouveau minitre, de participer, nous aussi aux politiques et polices unissant le Congo et le Royaume-Uni.