Claude Katende, avocat et président de l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), décrie une violation de la constitution de la part du président Félix Antoine Tshisekedi suite aux ordonnances portant nominations des mandataires à la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC) et la Générale des Carrières et des mines (GECAMINE)
» Je pense que les ordonnances qui on été signées par le président Félix Tshisekedi n’ont pas respecté la Constitution. Normalement, ces ordonnance devraient être délibérées par un Conseil des ministres et devraient faire référence des dispositions constitutionnelles sur base desquelles ces décisions sont prises », explique l’avocat Jean-Claude Katende.
Toujours en analysant ces nominations, le président de l’Asadho pense aussi qu’ en nommant à la tête de la GECAMINE et de la SNCC les ressortissants d’une même province, le président Félix Tshisekedi rate là une occasion de rentrer à la pratique qui était instituée par le président Mobutu et qui favorise la cohésion nationale.
« J’airai souhaité que les présidents des conseils d’administrations de ces entreprises soient des hommes ou des femmes venant des autres provinces et que les directeurs généraux soit le ressortissants du Katanga.
Ce mélange permet de consolider la cohésion nationale ».
Rappelons que c’est le président de l’Unafec, Kyungu Kumwanza qui a été nommer PCA à la SNCC et Motomb a Mutomb Fabien comme DG, alors que du côté de la GECAMINE, Albert Yuma reconduit comme PCA et Sama Lokonde nommé DG.
Christian Nsimba CNL