Dans son tweet publié ce samedi 15 juin, Martin Fayulu, cadre de Lamuka et candidat malheureux aux élections présidentielles, a déclaré n’avoir pas accordé d’interview à Joan Tilouine, envoyé spécial du journal Le Monde à Kinshasa. L’échange à bâton-rompu a eu lieu entre le candidat de la coalition Lamuka aux précédentes présidentielles et le journaliste en marge des obsèques d’Etienne Tshisekedi soutien Fayulu.
Martin Fayulu précise que le papier de Joan Tilioune est suspect et tendancieux avec des contre-vérités pour semer la discorde au sein de la coalition Lamuka.
En réaction à ce tweet, Joan Tilioune a indiqué qu’il a bel et bien eu un entretien avec Martin Fayulu et que les propos tenus par ce dernier lors de l’interview, sollicitée dans le cadre de son travail journalistique, ont été fidèlement repris.
« M. MartinFayulu , la demande d’entretien formulée le 3 juin 2019 sur WhatsApp indiquait que c’était dans le cadre d’un article que je préparais sur vous. Vous étiez d’accord et m’avez reçu le 4 juin à 9h durant 1h30. Vos propos ont été restitués avec exactitude. Très cordialement » réplique le journaliste.
La direction du desk Afrique du journal Le Monde confirme également avoir vu la demande d’interview faite par le journaliste à Martin Fayulu.
« Je confirme en tant que rédactrice en chef de Le Monde Afrique, ai vu la demande d’entretien de Joan Tilioune à MartinFayulu précisant clairement «pour un article un peu long » renchérit Maryline Baumard, rédactrice en chef du département Afrique du journal Le Monde.
Dans son tweet Martin Fayulu, a affirmé que personne ne pourra dissoudre la coalition Lamuka. « Rien n’y fera. Lamuka est un esprit », a t-il souligné.
Jeancy Ngampuru et Fiston Mahamba (@FMLarousse) |POLITICO.CD
3 commentaires
Il faut être prudent avec ces journalistes.
Je ne veux pas citer des noms, mais beaucoup fonctionnent en service commandé.
J’y ai été confronté mainte fois.
Alors, souvent, moins on parle, mieux on se porte
On ne peut quand même pas passer de « la vérité des urnes » au « mensonge de l’interview » sans transition, c’est trop brutal ça !
les politiciens congolais aulieu d’être des récadreurs sont plutôt des jaloux du pouvoir.