Viol d’une élève de 13 ans: 2 mineurs condamnés et 5 acquittés
Alors que le verdict du procès était attendu en principe ce mardi 18 juin, il a été rendu le lundi dans la soirée à la grande surprise des avocats de la jeune fille qui disent n’avoir pas été informés du changement de programme, et ce n’est que ce mardi sur place qu’ils ont eu connaissance du verdict.
Des sept garçons qui ont comparu dans le dossier, 5 sont acquittés, deux autres ont été reconnus coupables.
L’un dans une affaire pénale et écope de cinq ans de prison, tandis que l’autre dans une affaire civile, les parents sont sommés au paiement de la somme de 10.000 dollars américains pour dommages et intérêts.
Les cinq autres ont été purement et simplement acquittés.
Et pourtant ils ont aussi participer et ont reconnu tous les 5 avoir doigté la fille et ont introduit leurs sexes dans la bouche de la fille inconsciente.
« Le principal auteur n’est pas condamné, il ne va pas en prison. Les cinq autres ne sont pas concernés notamment ceux qui ont doigté la fille et ceux qui ont introduit leurs verges dans sa bouche ne sont pas condamnés, malgré que la loi condamne cet acte », a fait savoir un des avocats de victime.
Le principal accusé n’est autre que Osée Autsai, fils de l’ancien Gouverneur de la province orientale Medard Autsai. Plusieurs autres fils des personnalités politiques et du monde culturel font partie des élèves accusés de ce viol.
Pour ce, les avocats de la victime ont décidé d’interjeter le jugement et d’aller en appel.
« Nous irons en appel. Le juge a tout rendu sauf un jugement. Nous allons interjeter appel. La justice va se faire et l’Etat de droit doit s’appliquer. La victime souffre notamment de dépression depuis ces évènements.
Elle a tenté de se suicider à deux reprises.
Il y a nécessité qu’elle puisse être suivie», explique Maitre Fidèle Kanyinda.
Pour rappel, c’est depuis le mercredi 22 Mai que le procès avait débuté.
La victime et sa sœur ont été renvoyées de l’école, et n’ont pu passer les examens de fin d’année, tandis que les jeunes garçons eux, ont eu droit accès aux examens, a fait savoir l’une des avocates de la victime.
La fille était droguée, puis violée par un groupe d’élèves de 1ère et 3e année lors d’une fête organisée le 17 mai dernier dans un appartement loué par les parents de l’un des jeunes garçons.
TBM