La commission spéciale instituée par la Cour constitutionnelle pour rectifier les erreurs matérielles contenues dans les artêts iniques d’invalidation des élus est à pied d’oeuvre depuis ce vendredi 21 juin.
Cinq (5) juges de la haute Cour siégeant en chambre spéciale ont débuté l’examen de 162 dossiers en requête devant la Cour pour correction des erreurs matérielles. Les verdicts définitifs sont attendus dès ce samedi 22 ou lundi 24 juin, apprend-on d’une source proche du dossier.
Sous la direction de M.Funga, les juges de la Cour sont déterminés à vider ces contentieux dans ce délai.
A en croire Me Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe, c’est une audience à chambre unique composée de 5 juges.
L’extrait de rôle renseigne que 162 affaires que la chambre doit examiner,toutes affaires cessantes, de nuit jusqu’au petit matin. Au regard du.nombre de dossiers introduits et le nombre d’avocats, qui interviennent selon les intérêts qu’ils ont dans le dossier pour éviter les cas du genre validation -invalidation, ils vont présenter les moyens pour leurs clients.
Dans sa réquisition, le Ministère public demande que les réquêtes soient déclarées irrecevables parce que certaines exigent qu’on procède à une recomptage des voix et d’autres ont été introduites comme si c’était un autre contentieux qui était ouvert.
Pendant ce temps, les élis de la coalition LAMUKA ne décolèrent pas. Ils ont squatté le siège de la haute Cour où ils passent la nuit à la belle étoile; question de faire pression sur la Cour qui doit rectifier ces arrêts iniques ayant invalidé près 30 élus de cette coalition.
Entre-temps, le bureau de l’Assemblée nationale dit resté solidaire avec ses collègues qui mènent cette action devant la haute Cour. C’est le rapporteur de ce bureau qui le dit à la presse.
Célestin Musao Kalombo qualifie de positif le petit bilan de son institution et déclare qu’au nom de la séparation du pouvoir l’Assemblée nationale ne sait pas s’immiscer dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire.
Augustin K. (Politico.cd)