Chacun aborde à sa manière les problèmes congolais. Pour l’ancien candidat à la presidentielle du 30 décembre dernier, Monseigneur Pierre Honoré Ngube Ngube, le pays nécessite des réformes profondes.
Ainsi, s’interroge-t-il: » Les structures administratives actuelles de notre pays et la forme de l’administration conviennent-elles d’accord pour assurer le développement et la paix du pays? » Et de renchérir » Si oui, les guerres de l’Est n’auraient pas durées vingt ans. Le Congo a besoin d’autres structures administratives adaptées à son développement «
» La République démocratique du Congo est malade de sa gouvernance et de ses acteurs politiques. Cette maladie est encouragée par une constitution non adaptée aux réalités économiques et sociologiques du pays » a dit Monseigneur Kazadi Lukonda Ngube Ngube, autorité morale du parti politique » Front des Centristes Républicains » (FCR).
Celui qui a décidé de se ranger dans l’opposition républicaine légitime dont il est le chef de file, déclare que » La RDC a besoin d’une constitution qui accorde aux chefs coutumiers, qui sont les parents de nous tous, le privilège d’éduquer la masse et de présider au développement «
Parlant du mode de gestion convenable au pays, il a soutenu que » le fédéralisme est le seul mode qui convient pour assurer le développement durable de la RDC. «
En définitive, Kazadi Ngube Ngube appelle le parlement congolais à préparer la tenue d’un référendum en 2020. Il s’agit pour lui d’une initiative tendant à améliorer la base des lois congolaises pour les adapter aux principes de développement. C’est ainsi qu’il propose en 2021 le changement pur et simple de la constitution de la RDC.
✍ Junior Ngandu | Politico.cd