« À la suite du communiqué suspendant son président et Autorité Morale de Conférence des présidents des regroupements du FCC, la conférence des présidents des partis et personnalités politiques signale que c’est l’AFDC-A qui est membre du FCC et non son autorité morale. De ce fait, seule cette dernière engage ses membres au sein d’autres instances et n’enverra personne au FCC quant à ce« , indiquent le communiqué qui a sanctionné la réunion de crise convoquée par Bahati Lukwebo ce 10 juillet.
Par conséquent, les députés ayant renier Bahati Lukwebo tout en se prévalant membres de l’AFDC-A sont invités à « examiner scrupuleusement les dispositions pertinentes des articles 110 un fine de la constitution et 95 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale« .
L’article 110 de la constitution qui parle du mandat d’un député national ou sénateur, stipule en son dernier alinéa que « Le député national, le sénateur ou le suppléant qui quitte délibérément son parti politique durant la législature est réputé avoir renoncé à son mandat ».
Le regroupement politique de Bahati Lukwebo dénonce par ailleurs « le climat de haine, d’animosité et les règlements de comptes devenus mode de gestion au sein du FCC ».
Malgré cela, l’AFDC-A maintient la candidature de Bahati Lukwebo à la présidence du sénat, met en garde touts ceux qui tentent de débaucher en son sein car ils n’auront ni légalité ni légitimité et « reprend son autonomie vis-à-vis des institutions de la République, des associations de la société civile ainsi que d’autres regroupements et partis politiques« , après avoir été exclu du FCC.
Thierry Mfundu