Une délégation des opposants réunis au sein de la coalition politique Lamuka a échangé avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres lundi 2 septembre à Kinshasa. Au cours de cette rencontre, Lamuka a déposé un mémo à Antonio Guterres, contenant ses propositions pour une configuration des institutions propices à la tenue des élections crédibles en 2023.
» Pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, LAMUKA tient à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les nouvelles élections« , indique le mémo.
La coalition qui a porté la candidature de Martin Fayulu à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, préconise que « ces réformes concerneront notamment, la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’homme et tant d’autres. Ces réformes doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives du pays « .
Ainsi, Lamuka attend de l’ONU, de son secrétaire général Antonio Guterres, une implication totale » pour faire aboutir ces réformes par la consensualité républicaine nécessaire à la paix civile plutôt que par le jeu des majorités parlementaires arithmétiques et sans prise réelle sur le peuple« .
La délégation conduite par le vice-président d’Ensemble pour le changement Pierre Lumbi a aussi évoqué la situation sécuritaire à l’est de la RDC avec Guterres.
» Nous avons parlé de la situation sécuritaire à Beni, au Sud-Kivu dans le Minembwe, dans d’autres parties du pays. Il y a eu des convergences, nous nous sommes plus ou moins entendus. Il nous a dit que les Nations Unies vont tout faire pour renforcer les brigades spéciales afin d’aider notre armée à mettre fin à cette situation d’insécurité« , a déclaré Pierre Lumbi, après l’audience.
Outre Ensemble pour le changement, le Mouvement de Libération du Congo, MLC, était représenté par Fidèle Babala alors que Engagement pour la citoyenneté et le développement, Ecidé a délégué Devos Kitoko Mulenda.
Un commentaire
Pourquoi le Congo 60 ans aprés son « indépendance » doit encore espérer de l’Onu une solution à ses ennuis lorzqu nous savons tous que la Monusco sert les intérêts des occidentaux & les multi-nationales?