Depuis mardi 17 septembre, une série d’attaques ciblée contre les paisibles citoyens est enregistrée dans le territoire de Djugu en Ituri où les miliciens du fameux Ngudjolo font encore lois dans certaines localités non encore tombées sous contrôle des forces armées régulières.
Ces attaques armées respectivement dans la nuit du 17 au 18 septembre et celle du 18 au jeudi 19 septembre ont causé la mort atroce à une vingtaine de Congolais vivant dans ce coin de l’Ituri affirme un député congolais.
Eu égard à cette situation sécuritaire, le député provincial l’honorable Ir Iracan Gratien pense que ces actes font preuve de la violation grave de la constitution du pays à ses articles 51, 52 et d’une défaillance totale du comité de sécurité de l’Ituri.
Cet élu somme ainsi le gouverneur de la province l’honorable Jean Bamanisa Saidi de démissionner volontairement.
« Nous condamnons ces énièmes attaques contre la population civile sans défense, abandonnée à son triste sort » note l’honorable Gratien Iracan dans sa déclaration rendue public ce vendredi 20 septembre.
Et de poursuivre : « Par conséquent,recommandons : la sanction des membres du comité de sécurité de l’Ituri par le gouvernement central, la démission volontaire du gouverneur en cas d’incapacité à pouvoir expédier les affaires de l’État. »
Par ailleurs, l’honorable Gratien Iracan sollicite l’implication actives des ministères de la défense et sécurité, de l’intérieur et décentralisation afin de mettre un terme à ces atrocités. Il appelle en même temps à la solidarité et l’unité du peuple congolais face aux problèmes qui écument la province de l’Ituri.
Pendant ce temps, les Nations-Unies par le biais de la Monusco en RDC ont parlé jeudi d’au moins 28 Civils dont 12 enfants tués dans deux jours à Djugu, épicentre des violences faisant étant de 160 personnes mortes depuis juin dernier et 400 000 déplacés , précise-t-on, des chiffres officiels.
Ces terrorismes sont attribués à la milice locale dirigée par Ngudjolo qui se localise dans la vallée de wago en territoire de Djugu. Les forces armées y mènent des offensives rigoureuses contre ces assaillants.
Serge Sindani | POLITICO.CD