Dans une déclaration faite ce mercredi 25 septembre 2019 et dont une copie est parvenue à Politico.cd, le Collectif Amka Congo salue la mesure portant annulation des titres octroyés sur le site impropre à la construction situé entre les Avenues Route d’Uvira et Industrielle, ainsi que la suspension de certains Cadres et agents des services techniques de la Division du Cadastre, des affaires foncières et de l’urbanisme, tous impliqués dans les multiples cas de spoliations. Ce Collectif des Mouvements citoyens.
Amka Congo encourage l’autorité provinciale à aller plus loin dans l’identification de bien d’autres spoliateurs et leurs complices, afin qu’ils écopent des sanctions exemplaires.
Toutefois, il promet son appui inconditionnel à la mise en application de cette décision, notamment par la dénonciation de tout acte quelconque et/ou tentative allant dans le sens de l’obstruction de cette mesure jugée louable et appréciée par la population qui n’en a que trop souffert; lit-on dans cette déclaration.
Le Collectif Amka Congo poursuit en rappelant que nul n’est au-dessus de la loi et que les personnes impliquées dans ces crimes dits « fonciers » au Sud-Kivu devront être mises à la disposition de la justice pour qu’elles répondent de leurs actes.
Ces mouvements citoyens regroupés au sein de Amka Congo met en garde toute personne de mauvaise foi qui estimerait que, pour des raisons de son appartenance à un quelconque parti politique, est capable d’aller jusqu’à porter atteinte à cette décision.
« Nous osons croire, et en demeurons très convaincus, que les criminels fonciers n’ont plus de place dans une société moderne et qu’ils méritent des sanctions proportionnelles à leurs fautes, avec circonstances aggravantes, en vue de servir de leçons pédagogiques, tout en leur garantissant leur droit à une défense équitable«
Il demande enfin au Ministre ayant les infrastructures et les affaires foncières dans ses attributions de tout mettre en œuvre pour que cette décision entre en application de toute urgence et qu’elle ne souffre d’aucune interférence, d’où qu’elle vienne.
Rappelons que deux chefs de division du cadastre et de l’Urbanisme ont été suspendus par le gouverneur intérimaire de la province du Sud-Kivu le lundi 23 septembre, pour l’octroi des parcelles sur des sites dangereux qui causent mort d’hommes.
Thierry M. RUKATA/Politico.cd