Au moins 2850 personnes ont déjà été tuées dans la région de Beni au Nord-Kivu dans l’est de la république démocratique du Congo, depuis le début de massacres en 2014, par les rebelles Ougandais de forces démocratiques alliées ( Adf), à en croire la société civile du civile du Nord-Kivu.
Les forces vives provinciales ont rendu ses statiques, mercredi 2 Octobre, à l’occasion de la commémoration du cinquième triste anniversaire de massacre dans cette région.
Dans un communiqué publié mercredi dont une copie est parvenue à la rédaction de POLITICO.CD, la société civile coordination du Nord-Kivu indique que » les massacres de la population de Beni ont pris une allure inquiétante en date du 2 Octobre 2014 et le bilan ferait état d’environs 2850 personnes tuées, des villages complètement dépeuplés, des biens pillés et des véhicules incendiés » peut-on lire dans ce document.
Cette structure citoyenne recommande au président de la république, Felix Tshisekedi ,de mobiliser abondamment et dans l’urgence la CIRGL, La SADC, les USA, l’Union africaine ainsi que d’autres institutions afin de venir accompagner militairement et par d’autres appuis multiforme la population de Beni. » Mais également, elle demande au chef de l’État de déclarer la région de Beni zone sinistrée afin de compatir avec les survivants de massacres et des familles d’accueil »
Ces acteurs civiles sollicitent aussi au près du gouvernement de décréter la journée du 2 Octobre » Comme journée fériée sur l’ensemble du pays en commémorant des toutes les victimes de massacres en RDC » Souligne ce communiqué.
Ils ont également plaidé pour l’érection d’un monument à Beni en mémoire des victimes fauchées par les balles et les machettes des rebelles afin qu’il serve de mémorial aux rescapés, aux membres de familles , aux victimes et aux personnes de bonne volonté.
La société civile coordination provinciale du Nord-Kivu a aussi saluée la mémoire des militaires de la brigade d’intervention des nations Unies et des forces armées congolaises qui ont été tués par les Adf à Beni.
Elles invitent aussi la justice de diligenter une enquête en vu de dénicher les auteurs de ces actes atroces qui ont décimé des milliers de familles dans l’est du pays. Toutes fois, la coordination provinciale de la société civile alerte sur l’élargissement de la zone de massacres par les tueurs qui veulent étendre leur espace crimonogène maintenant sur une partie de l’Ituri, en territoire d’Irumu, voisin avec le Nord-Kivu.
Jonathan Kasereka