Près de trois mois sont passés depuis que le nouveau coordonnateur National des équipes en riposte, Docteur Jean Jacques Muyembe prenait ses fonctions.
Le comité des étudiants de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo plaidé pour l’évaluation du premier trimestre de travail du docteur Jean Jacques Muyembe, secrétaire national du comité multi sectoriel des équipes en riposte contre Ebola.
Lors de son arrivée à Beni, le 9 Août 2019, épicentre de la nouvelle épidémie en RDC, le nouveau coordonnateur de l’épidémie à Virus Ebola, professeur Jean Jacques Muyembe avait promis éradiquer cette maladie, qui se vit dans cette région depuis le 1er Août 2019, dans trois ou quatre mois.
« Je penses dans trois ou quatre mois on ne parlera plus d’Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et en Ituri » a expliqué Docteur Jean Jacques Muyembe, dans une conférence de presse tenue à Beni, au mois d’août dernier.
La coordination des étudiants de Beni au Nord-Kivu « demande une évaluation de ce trois mois entre les autorités locales, la société civile et la coordination de la riposte afin juger l’objectif que s’était fixé Muyembe » a indiqué à POLITICO. CD, Clovis Mutsuva, président de cette crème intellectuelle à Beni.
La coordination estudiantine présente son inquiétude après l’introduction du deuxième vaccin contre Ebola. Selon cette structure, le premier vaccin était plus efficace à plus de 90 pourcents et a permis à sauver des humaines dans la région touchée par cette maladie.
Tout en saluant les efforts du Docteur Muyembe, le COIB fustige le fait que le nouveau coordonnateur national des équipes en riposte n’est pas trop visible sur terrain comme ce fut le cas pour son prédécesseur, l’ancien ministre de la santé, Docteur Oly Ilunga Kalenga.
Le président de la république, Félix Tshisekedi, à travers le comité multi sectoriel a pris la coordination nationale de la riposte contre Ebola au mois de juillet passé. Suite à cette décision du chef de l’État, l’ancien ministre de la santé et ancien membre du parti présidentiel UDPS avait démissionné critiquant ainsi cette mesure.
Depuis l’apparition de cette deuxième grave épidémie au monde, il y’a un an dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, au moins plus de 1900 personnes sont mortes de suite de cette maladie.
Jonathan Kasereka