L’Ambassadeur américain à Kinshasa brise quasiment toutes les règles connues de réserve diplomatique, en plongeant au cœur même de la « Congolité », s’attirant une sympathie sans égale. Sur les réseaux sociaux, les blagues se multiplient. « Il y a un Congolais un peu trop blanc dans la capitale kinoise« , lance-t-on souvent.
En mars dernier, M. Hammer vole au secours de Félix Tshisekedi, en l’amenant en tournée aux Etats-Unis. Le Chef de l’Etat congolais y sera reçu par le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Mais bien plus encore, c’est une scène grandiose au Cimetière national d’Arlington, situé à Arlington en Virginie, où Félix Tshisekedi y recevra des honneurs militaires, qui vaudra une reconnaissance pour l’Ambassadeur américaine à Kinshasa.
Depuis, Mike Hammer ne laisse personne indifférent au Congo. De ses photos dans un restaurant populaire à des sorties euphoriques, habillé en maillot des Léopards, cet autre Congolais est autant apprécié que décrié par les détracteurs du Président congolais. Mais une chose est sûre, cet ambassadeur atypique gagne les cœurs des Congolais. Et son soutien affiché pour la réussite du mandat de Félix Tshisekedi est plus qu’apprécié dans la sphère politique.
Mike Hammer doit sa chaleur humaine des Amériques latines où il a grandi, vivant notamment au Honduras, au Salvador, en Colombie, au Venezuela et au Brésil. Marié et père de trois enfants, l’homme qui est né le 26 décembre 1963, était ambassadeur des États-Unis au Chili, avant d’arriver en juin dernier en RDC. Il parle couramment espagnol, français et islandais
Un commentaire
Nous congolais ,la naïveté est notre défaut congénital en fait.Nous ne savons jamais distinguer notre ami et notre ennemis. Ce pays est parti avec des élites peu inspirés et sans vision .Des titres académiques accumulés mais sans têtes bien faites.