Apres avoir quitté la prison de Ndolo où il était incarcéré depuis 2 ans et conduit au centre hospitalier Nganda dans la commune de Kitambo où il est placé en résidence surveillée, le colonel frondeur John a profité de ce moment de liberté pour se réjouir avec quelques membres de sa famille et des amis venus lui rendre visite. Ensemble, ils ont partagé un verre dans le jardin du centre hospitalier Nganda.
Officieusement, l’ex-colonel qui a toujours clamé son innocence, a déclaré que la justice était faite.
Il n’a pas dit un mot à la presse à cause du devoir de réserve lui prescrit par la justice militaire en attendant la fin de la procédure.
Tshibangu a quitté la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, où il était retenu depuis près de deux ans.
La justice congolaise l’avait accusé de désertion à l’étranger, violation de consigne et participation à un mouvement insurrectionnel pour ce il a John Tshibangu avait été arrêté à l’aéroport de Dar-es-Salaam et livré aux services congolais par la Tanzanie.
Il était, depuis, détenu sans jugement par ce qu’il avait réclamé, en 2016, du président Kabila qu’il respecte le calendrier électoral.
Selon ses avocats, a été placé en résidence surveillée au centre d’accueil catholique Nganda.
À la RFI, ses avocats ont déclaré que le colonel John Tshibangu est en résidence surveillée au Centre d’Accueil catholique Nganda depuis le week-end.
« L’officier frondeur pourrait ensuite être transféré dans un lieu qui devra être tenu secret pour des raisons de sécurité.
On le disait malade c’est pourquoi, en 2016, il avait sollicité une libération conditionnelle. La requête avait été rejetée par la justice militaire qui a finalement opté pour cette solution même si son état de santé s’est, entretemps, amélioré, à en croire ses proches. Et, selon nos sources, le colonel John Tshibangu pourrait, finalement, bénéficier d’une libération conditionnelle, voire d’une mesure de grâce, » ont ils déclaré à la RFI.
Des informations non confirmées font état de démarches entreprises par le Conseil national de suivi des Accords de la St Sylvestre pour la relaxe de cet officier qui avait, en 2016, déserté pour exiger le respect de la Constitution et la convocation des élections libres et démocratiques.
Thierry Mfundu