Le président de la coalition politique de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A), du moins d’une des deux ailes qui existent, réclame toujours la suppression de l’aile dissidente et la reconnaissance de sa formation comme l’unique.
Modeste Bahati a été voir Mme Leïla Zerrougui, Représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la MONUSCO, à ce sujet. « Nous voulons être rétablis dans nos droits. La MONUSCO a une mission de stabilité. On ne peut pas parler de la stabilité là où il y a l’injustice », a-t-il estimé, cité par la Radio Okapi.
Mais cet ancien de la coalition de Joseph Kabila hausse un peu le ton. » « Nous demandons à toutes les femmes et à tous les hommes épris de bonne volonté, épris de paix, de pouvoir plaider notre cas pour que nous ne puissions pas à un moment donné perdre patience« , dit-il.
De son côté, Leïla Zerrougui affirme avoir pris connaissance de ce qui se passe dans ce dossier. « Je les ai écoutés sur leur préoccupation, sur ce qui est en train de se passer. J’ai appris des choses et j’ai essayé de comprendre ce qui se passe. Bien évidemment c’est un sujet qui est très important pour eux », a-t-il indiqué.
Pendant ce temps, une plainte a été déposée par Modeste Bahati Lukwebo auprès du procureur général près la Cour de cassation contre l’aile dissidente. Si le ministère de l’Intérieur avait donné raison, en son temps, à Bahati, c’est bel et bien la coalition dissidente qui est plus ou moins reconnue, dont les dirigeants font même partie du gouvernement au nom de leur aile.