Intervenant sur Jeune Afrique, l’ancien numéro un de l’ANR a démenti balaie d’une mains les accusations qui veut qu’il soit en contact avec des forces étrangères pour déstabiliser le pouvoir du président Félix Tshisekedi. « Le président du Sénat est issu de mon parti, la présidente de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les ministres du FCC… Ils sont tous de ma famille politique. Pourquoi voudrais-je déstabiliser des institutions que j’ai moi-même contribué à mettre en place ? », s’interroge-t-il dans une publication à lire sur le site du magazine Jeune Afrique.
« Dans les services de sécurité, aucun responsable ne peut penser que, moi, je peux collaborer avec le mouvement M23 », tempête-t-il. « Le terme “force négative”, je suis la première personne à l’avoir utilisé dans la région ! Alors, comment puis-je, aujourd’hui, aller négocier avec ces gens ? » a-t-il interrogé.
La semaine dernière à Kinshasa, alors qu’il rentrait d’un voyage d’Adis-Abeba, Kalev Mutond voit des agents de l’Agence nationale de Renseignements (ANR) le cueillir à l’aéroport international de N’djili. Il sera transféré aux locaux d’une agence qu’il a lui-même fauconné, au centre-ville de Kinshasa, pour un interrogatoire qui durera plusieurs heures.
Au départ, la situation est politique. Quelques jours avant, l’ancien Administrateur général de l’ANR avait menacé le parti de Félix Tshisekedi des révélations qui risquent de faire « parler les sourds-muets » en RDC. Mais la situation se complique pour lui. A l’issue de l’interrogatoire, Kalev Mutond voit son passeport être confisqué par « les services ». Il est désormais interdit de quitter le territoire national et doit se mettre à la disposition des services.
Selon plusieurs sources, dont RFI, l’ancien homme fort de Kabila est accusé d’atteinte à la sureté de l’Etat, un crime que lui-même connaît suffisamment. Dans sa tournée dans l’Est, M. Mutond aurait, semble-t-il, été en contact avec des « forces hostiles » au régime de Félix Tshisekedi.
2 commentaires
Sachons lire entre les lignes : Mr Kalev declare ourbi et orbi avoir participé LUI-MÊME à l » installation du pouvoir actuel. Demandons-nous: comment ? A quel titre ? Sinon du fait d’ avoir été à la manœuvre pour la mise en œuvre du deal de Kingakati qu’ il a, lui, concocté pour tirer d »affaire son mentor ChinaRambo au bout du rouleau.
Nous Savona que Mr Kalev a beaucoup de compte à rendre au people congolais à Travers le système qu’il avait organisé pour l’agence de renseignement converti à la police politique qui segnait le peuple.
Mais Je souhaite que ceux qui se veront obliger de le poursuivre le fassent avec un sentiment de justice et de pédagogie pour que plus jamais les futurs dirigeants ne se comportent en caïds.