Le Chef de l’Etat a réussi à trouver à la République démocratique du Congo, une place dans le concert des Nations, en une année seulement de son mandat. C’est le fruit d’une diplomatie active. Il y a à la clé, le retour au Congo des partenaires traditionnels, des Institutions de Breton Wood, la première vice-présidence à l’Union africaine, et tant d’autres retombées.
Cette étape passée, il est maintenant impérieux de faire ces multiples voyages à l’intérieur du pays, des missions d’itinérance.
Dans 13 mois, Félix Tshisekedi est arrivé dans cinq provinces sur les 26 que compte le pays. Ce n’était pas dans le cadre d’iitinérance, mais pour des missions ponctuelles.
A Lubumbashi, au Haut-Katanga, il a présidé le Conseil suprême militaire. Plusieurs mesures ont été prises pour endiguer l’insécurité dans l’Est du pays.
Au Nord Kivu, il était à Goma et à Beni. Ici, il a annoncé que les mesures sécuritaires seront renforcées conformément aux conclusions du Conseil suprême militaire tenu à Lubumbashi.
Le Président était à Bunia, dans la province d’Ituri. Ici encore il réitère sa détermination à en finir avec les groupes armés. « La sécurité c’est ma priorité », se résumait-il.
Il était Matadi, au Kongo central à l’occasion de la Conférence sur l’énergie électrique. Il était également à l’Equateur, précisément à Boende qui avait connu des inondations.
Dans les trois provinces, il parle de la sécurité. A l’Equateur c’était sur le plan humanitaire, alors qu’il revenait du Centre-Afrique.
Nouveaux défis
Il est maintenant nécessaire pour le Chef, d’effecteur des voyages d’itinérance dans toutes les provinces du pays pour parler avec la population par des meetings, conférence avec la presse locale, des audiences avec la société civile et ONG locales pour échanger et connaître les vrais problèmes qui taraudent chaque province.
Il y a des difficultés horizontales et celles spécifiques à chaque terroir. L’itinérance permet au Président de la République d’établir un cahier de charge de chaque province. Dans son Bureau, il aura ainsi les dossiers bien compilés de chaque province qu’il a lui-même vécus.
Sur base de ce cahier globale reprenant de les besoins des vingt-six provinces, Félix Tshisekedi peut reprendre les voyages à l’étranger vers des pays capables d’apporter des solutions dans chaque domaine.
Ainsi donc, il devra se rendre en Chine pour le volet agriculture. Ce pays nourrit plus d’un milliard de personnes, et ne parle jamais de la faim. Des discussions franches et sincères s’imposent avec ce pays. Comment arrive-t-il à nourrir plus d’un milliard de personnes ? La Chine a alors une grande expertise dans l’agriculture et c’est elle qui peut être partenaire dans ce domaine.
Au plan militaire, il y a les États-Unis d’Amérique, la France, l’Allemagne etc. En termes de renseignements, pactiser avec Israël qui est sans rivale. Il restera à cibler d’autres pays, selon les domaines où ils ont une expertise. Voilà de quelle manière, le Congo peut prendre de l’envol et devenir une puissance économique, un État uni, fort et prospère.
Édouard Bajika
Un commentaire
Voilà une analyse intelligente de Mr Edouard Bajika. Courage a notre cher président Félix Antoine Tshisekedi. Vous êtes bien soutenu par ceux là qui ont des yeux pour voir et les oreilles pour entendre ainsi que le cervau pour raisoner. Que Vive la RDC